J'étais en vacances, en France, une bonne partie de ce mois de juillet. Comme je l'avais écrit précédemment, j'ai fait une rencontre de plus lors de mon second vol Amsterdam - Bordeaux avec Sarah.
Ces trois semaines en famille, du moins ceux avec qui j'étais et dont j'ai profité de leur présence, sans oublier une amie et sa chipie, passèrent vite.
Lorsque vous repartez pour votre pays d'adoption ( presque 9 ans, mine de rien, et bientôt 11 que j'ai quitté la France ) les départs ne sont jamais faciles. Surtout lorsque vous n'avez personne qui vous attends. Même pas votre chat qui est lui aussi parti en vacances.
Comme je prends, ou fait en sorte de toujours prendre le billet le moins cher, eh ben là, c'était le 1er vol du matin à 6h05 de Bordeaux. Sachant qu'il faut à peu près 1h15 pour s'y rendre de chez mes parents...et ma mère aime bien ajouter un peu de marge juste en cas où. Vivant dans la campagne, en milieu de nuit, les habitants de la forêt eux, ils sont maitres à ce moment là. Donc entre chevreuils, sangliers, renards, etc. on roule prudemment.
Premier vol du matin, veut dire donc réveil à 3h00 du matin. Très très courte nuit. Sachant que je ne serais pas chez mois avant 15h00. Ou du moins c'est ce que je pensais.
Surtout qu'en ce dimanche matin alors que certains faisait la fête des Madeleines, d'autres dormant sur leurs deux oreilles, il y a une blonde à 2h00 qui avait une petite envie pressante. Une heure avant que le réveil sonna. A quoi bon descendre, sachant que le temps d'y aller et de remonter ca ne servirait presque à rien de se rendormir ? !
Je repensa à ce que mon Bô-papa m'avait dit la veille au soir, en plaisantant par rapport à un pot de chambre qu'on devrait me laisser à l'étage pour m'éviter mes petites promenades nocturnes.
L'heure passa. Ne trouvant pas le sommeil. Encore 20 min. J’hésitai à me lever...mais il semblerait que d'une certaine façon je me sois endormie car quelle ne fut ma surprise d'entendre une chanson d'un groupe islandais venant de mon téléphone.
Cet été, les adieux n'ont pas été faciles du tout car je savais, et leur avais dit que je ne revenais pas pour ce Noël.
J'aurais pu me reposer, chercher à dormir lors du 1er vol. Mais non, je lisais un thriller, d'un auteur français que j'apprécie beaucoup, et étant très dans le livre, je préférais continuer ma lecture. Arrivée à Amsterdam, j'avais deux heures devant moi. Tellement fatiguée, je ne réponds même au flirt du beau jeune homme qui prend ma commande, pour une chaine de café américaine, lorsque je lui répondis d'où je venais. C'est pour vous dire, et surtout donner une idée à ceux qui me connaissent, l'état de fatigue dans lequel j'étais !
Enfin, l'embarquement pour ma destination final arrive. Deux heures et demi de vol. Je finis le roman une heure avant l’atterrissage. Mais voilà qu'à ma surprise, une demie heure avant le fameux atterrissage, l'avion survole la capitale comme je ne l'avais jamais vu ! J'ai pu reconnaitre quelques une des îles entre Suomenlinna, le zoo...Le capitaine parla. Je ne paya guère attention à ce qu'il disait et je le regretta ensuite.
Nous atterrissons. Là, le pilote se remet à parler. Bizarrement, nous ne sommes à aucune porte. Lui, il parle d’attendre des camions citernes. et d’autorisation de l'aéroport d'Helsinki. Entre temps, ils allaient demander quelque chose, quel plan ? - à celui d'Amsterdam. Houlà, j'ai dut rater un épisode !
Je sais, c'est pas cool de lire des répétitions mais j'insiste. Réveillée vers 2h00 du matin au lieu de 3h00 pour prendre un vol. Pour rentrer chez soi. Pas dormi dans l'avion, ne serait-ce peut-être que 40min dans le deuxième vol ----> fatiguée. Neurones en " sleeping mode ".
Je regarde par le hublot. Je vois un des camions avec écrit dessus Tallinn. Tiens donc, depuis quand l'aéroport d'Helsinki nous avons des camions citernes d'une autre capitale ?
Il m'aura fallu une bonne demie-heure pour comprendre que nous n'étions pas en Finlande mais en Estonie !!
Coincée pendant 1h30 dans l'avion. Sans lectures. Sans pouvoir me reposer / dormir car je ne voulais pas rater un épisode. J'en avais raté assez à mon goût.
Lorsque une des hôtesses de l'air passa voir si tout aller bien, et que le couple néerlandais à mes côtés discutèrent avec elle, et vu leur âge ( celui de mes parents ) je pria pour qu'ils parlèrent anglais. Et ce fut le cas ! Merci là-haut !! Donc je leur demandais s'ils savaient ce qu'il se passait. Ils m'expliquèrent que l'aéroport d'Helsinki était fermé, certains avions comme nous, ceux sont vu le refus d'atterrir, et de là-bas, vols annulés / retardés pour raison d'intempérie. Un trou d'air de la taille d'une balle de golf faisait que...
Par rapport à l'intempérie, trou d'air, je ne suis pas vraiment sur à cause de mon pauvre cerveau qui ne fonctionnait plus malheureusement.
Dans tout les cas, nous avions pu repartir, et atterrir à la bonne destination avec deux heures de retard. Mais le cauchemar continua avec la récupération des valises. Ce n'est pas un très grand endroit. Mais lorsque des vols comme le mien a eut du retard, nous nous retrouvions avec 5 vols sur le même tapis = noir de monde et il fallait pousser du coude.
Et pour couronner le tout, une fois dans un bus pour m'amener à une station d'où je devais prendre un train, le copain qui gardait mon chat qui me demanda de lui laisser savoir lorsque je serais rentrée. Pour qu'il me ramène mon amour félin...
Mais comme j'étais heureuse lorsque j'ai pu être chez mois après 15h de voyage !