vendredi 6 juin 2014

Les rencontres lors des voyages...

Cela va faire bientôt onze ans que j'ai dit au revoir à mon pays, combien de vols ai-je pris ? Ça, c'est sure un paquet ! Mais ces dernières années, chaque fois que je prend un vol, et je ne sais pas comment et ni pourquoi donc, souvent c'est lorsque je pars pour la France que je fais des rencontres. Quand je dis rencontre, c'est le temps d'échanger, de discuter lors d'un vol. Il est arrivé juste une fois, d'avoir échangé des coordonnées et rajouter en tant " qu'ami " facebookien, l'an dernier alors que je partais pour le mariage de mon frère.
Pourquoi voudrais-je en parler ? Par rapport à une vidéo que j'avais vu quelques mois plus tôt concernant les gens ayant tellement le nez sur leur tablettes, smartphone ou autre...les gens oubliaient de communiquer autrement que virtuellement. Mais aussi parce que la semaine dernière et cette semaine, en voulant m'enregistrer en ligne et imprimer ma carte d'embarquement, j'ai eu la surprise en voulant changer de siège, qu'on me proposa " découvrez qui est à bord " ( j'en ai pris une photo pour appuyer cet article ). 
 Est-ce vraiment si important que ça de savoir qui est assis à côté de soi ?
Il arrive souvent lors de mes vols d'être avec d'autres français, la plupart des étudiants / stagiaires rentrant avec leur professeur qui ne sait où se mettre par rapport à l'attitude de ses élèves. Comme en décembre dernier, lorsque j'y suis allée pour Noël. Le vol était d'une heure et demi, mais lorsque votre vol précédant est de deux heures et demi, puis cinq heures d'attente dans un aéroport, je peux vous dire que ça faisait du bien de rire. C'était des étudiants en marketing, heureux de rentrer d'Écosse. Je lisais un livre en anglais, et derrière celui-ci souriais à ce que j'entendais entre le jeune homme assis à mes côtés avec un de ses copains. Se demandant comment une hôtesse de l'air pouvait être aussi grande, etc.  Leur prof leur a demandé d'être plus discret en cas où que la personne concerné comprenait le français. Le gars, à ma gauche ayant remarqué que je suivais la conversation de près, me demanda en anglais, si je comprenais français. Je répondis dans le même langue que oui, car étant l'une des leurs. Vous auriez dut voir sa tête ! Je leur expliqua que leur professeur avait raison, qu'il fallait faire attention car ce n'est pas parce qu'une personne ne parle pas une langue qu'elle ne le comprend pas. Et que les hollandaises, sont des femmes assez grandes naturellement avec une forte structure. Donc des questions fusaient, avec quelques répits.
L'an dernier, il y a presque un an, je devais déranger des passagers pour atteindre mon siège contre la fenêtre. Je remarqua qu'à  mes côtés se trouva un bel homme, lisant un magazine étranger j’essayai de voir de quel il pouvait être. Le temps de m'affairer avec mon sac à main, je me sentis observer, tourna la tête pour voir une rangée de dents qui me souriait d'une oreille à une autre. Honnêtement, ça faisait un peu peur, et je me demanda sur quel genre de voisin de vol j'étais tombée. Mais il s'avéra que c'était un jeune homme avec un grand sens de l'humour et qui comme tout italien, oui c'en était un, aimait beaucoup parler, avec un peu de flirt... A ma surprise, avant de descendre de l'avion, il me tendit sa carte de visite, et me demanda mes coordonnées. Nous étions en connexion pour un autre vol, et avions décidé d'aller boire un café mais malheureusement ça ne s'est pas fait car nous avions tout juste le temps de nous diriger vers le bon terminal pour prendre nos second vols respectifs.
Le dernier en date fut la semaine dernière, lors de mon deuxième vols. Avec Jean. Un vieux monsieur de 80 ans. 
Jean faisait un voyage de fin de vie. Certains voyagent pour se " trouver ", d'autres comme lui pour profiter de leur fin de vie. 
 Ayant les moyens, il est parti vivre en Asie du sud, et cela faisait presque un an qu'il n'était revenu en France. Il y revenait pour un mois le temps d'une petite opération...Il était heureux d'avoir une personne avec qui parlait français. Je dirais que c'est surtout lui qui a fait la conversation : comment il vit en Thaïlande, qu'est-ce qu'il a poussé à voyager. Mais à mes oreilles ce fut un plaisir surtout d'écouter son histoire en tant que petit garçon, alors que la seconde guerre mondiale avait pris place.

Des fois la vie est imprévisible, mais lorsque je prend un vol, j'espère toujours avoir une personne sympathique avec qui discuter ou bien passer un bon moment comme avec ces étudiants.

En tout début juillet je dois reprendre l'avion. Je verrais bien si je ferais une nouvelle rencontre le temps de quelques petites heures.

dimanche 1 juin 2014

" Rencontrer l'amour ça s'apprend ..."

Arrivée jeudi, tard le soir, en territoire français, pour un court séjour dont un évènement familial avec le mariage de ma cousine Miss Ô. Quoi que maintenant, je doute que je puisse toujours lui donner du Miss depuis hier près midi qu'elle a consenti devant la loi, et devant Dieu, d'être épouse... Mais pour être honnête ça fait moins classe de la surnommer Madame Ô. Et pour ceux qui sachent de qui je parlent, non ce n'est pas la première lettre du nom de famille mais du prénom, et toc !
Pourquoi, suis-je en train de vous dire une des raisons du pourquoi suis-je en France ? Tout simplement parce que vendredi, je suis tombée sur cette article, tout comme le mien, héhé, " racontrer l'amour ça s'apprend..." dans le supplément : version féminin du Sud-ouest dimanche. D'aujourd'hui quoi ! L’article a été signé par C. Vilnet ( comme ça on ne pourra pas me prêter préjudices que je n'ai pas cité l'auteur original de l'article ).
Déjà, premièrement, avec la saison qu'est l'été qui arrive je suis surprise de pas y lire quelque chose par rapport aux régimes, comment retrouver la ligne svelte, etc. Deuxièmement, je ne savais même pas que racontrer l'amour ça s'apprend...avec un tel titre, surtout lorsqu'on est une célibataire comme moi, ben forcément ça accroche l'oeil.
Aura-t-on droit bientôt à une école comment séduire ? A franchir les étapes ? Il est vrai que nos jours la plupart des racontres se font par le biais qu'est internet. Surtout si ces personnes sont comme moi, ne sortent pas souvent faire la fête, un peu farouche, mais surtout vivent dans un pays peuplé d'être étranges tels que les ours.
Trêve de blabla, l'article du magazine est surtout basé sur le livre " Un jour mon prince...Racontrer l'amour et le faire durer " du Dr P. Brenot. 
Là, où j'ai un grand sourire et mes copines / amies chéries vont me dire : stop, arrête de lire ça, tu vas avoir des mauvaises idées, et si, si, on te jure que le prince charmant existe / que tu as une autre moitié qui t'attends quelque part !! Tenez vous prêtes, mes yeux ont lu : Oublions le prince charmant. On commence par une mauvaise nouvelle pour les romantiques : le prince charmant n'existe pas ! Ce mythe auquel de nombreuses femmes rêvent encore s'incarne dans l'homme idéal version 2014 : " recherche homme attentionné, drôle, intelligent, gentil, honnête, qui m'écoute, qui est tendre, sait aimer, est généreux et sincère ". J'essaie de me souvenir ce que j'ai écrit sur mon propre profil de racontre...
Après une rapide visite, voici ce qui est écrit : Que recherche-t-elle ? Quelqu'un qui la respectera et l'acceptera telle qu'elle est car elle est juste une jeune femme qui est heureuse à partir de petites choses. Et vous ne devriez pas avoir peur de faire voir vos sentiments et émotions ( en gros pas un ours à la sauvage ). Mmmh, ben non, je n'ai pas demandé ces qualités là, du moment que cette personne saura me faire rire et me rendre heureuse c'est le principal pour moi.
Continuons.
Le psychiatre conseille : au lieu de rêver à l'homme idéal, il vaut mieux préférer rencontrer l'homme imparfait qui vous plaira et vous rendra heureuse. Mouais...mais des fois ça fait du bien de rêver, et j'ai bien peur d'être une rêveuse.
Ne comptons pas sur le hasard. [...] Nombreuses sont les femmes qui attendent que le hasard décide pour elles et croient que l'homme de leur vie leur sera offert sur un plateau d'argent, explique P. Brenot. Outre l'idéalisation, la peur du risque à la suite d'échecs répétés, voire la flemme de changer, peuvent mener à cette position ultra passive. Elle est souvent " le signe d'une angoisse intérieure, la crainte de la confrontation auxquels le seul remède serait justement la racontre avec l'être prédestiné, prévient le psy. Pour tomber amoureux, il faut se préparer, en capter l'état d'esprit, se mettre à y croire, car l'espoir est nécessaire.  Sur ce point je suis d'accord. En avril, j'avais racontré un autre français vivant en Finlande, via un site de racontre. Je n'étais pas prête et pas d'humeur à commencer quoique se soit, et je le lui avais laissé savoir...il est vrai que j'étais dans ma petite boite noire à ce moment là, et peut-être bien pu laisser passer une chance que quelque chose arrive. Alors que depuis depuis quelques petites semaines c'est le contraire : prête à essayer, et me sens plus forte aussi par rapport à l'aventure précédente. Ne pas espérer dès le début, et être perdu dans le pays des songes où tout est beau, magnifique. Juste profiter du moment présent et voir où les choses mèneront. Sauf que cette fois-ci, pour la prochaine, je ne laisserais pas mes gardes tomber avant un plus longtemps que la dernière fois. Comme pour tout, il faut savoir en tirer des leçons, n'est-ce pas ?
La suite, accompagné de courts témoignages par rapport au mal à l'aise des codes de la dragues sur la toile, et il est vrai que ça m'est arrivé de me sentir ainsi, d'être un produit de consommation qu'on rejettera le jour après. Ou encore par rapport à la séduction, plus une femme fait attention à son apparence, mais le plus important avant tout est d'être à l'aise  avec soi-même / s'aimer. Et ne pas avoir peur de s'engager...

Un article intéressant sur certains aspects, points mais je suis une rêveuse et donc crois au prince charmant ;)