Tel le lapin dans Alice au pays des merveilles, elle court après le temps qui passe...une année s'est déjà échappé sans qu'elle s'en appercoive. Ce n'était pas l'envie de venir ici qui lui manquait...bien au contraire : l'écriture est son refuge comme d'autres formes artistiques.
Là, maintenant, elle se retrouve dans le grande pièce avec un impossant arbre, un chêne. L'arbre de vie comme elle aime l'appelé. Des photos, des mots écrit sur des ruban et noués sont accroché aux branches. Un arbre majestueux. Tout comme elle est majustueuse. Habillée d'une longue jupe rouge et d'un haut blanc, nous pourrions la confondre avec une princesse si elle n'avais cet espèce de bandeau noir recouvrant ses yeux. A ses poignées, des bandages rouges se défaisaient.
Face à elle un vieux mur à pierres avec des portes. Toutes menant à leur propre destination.
Elle se rapproche doucement de celle placée le plus à sa gauche. Elle retient sa respiration comme si elle craignait que de l'autre côté de la porte on ne l'entende. Elle sait que le temps passe à une vitesse vertigineuse mais ne peut se résigner à se dépêcher. Ce qu'elle entend ? Des petits rires d'enfants. Plus particulièrement celui d'un bébé. Pikku prinssi, pensa-t-elle. Des larmes lui vinrent aux yeux. Ce n'est pas qu'elle veuille le voir non, mais elle n'a pas envie d'ouvrir cette porte. Elle sait qu'elle le verra et que chaque moment avec lui seront précieux. Mais là, juste maintenant ce n'est pas la bonne porte.
La deuxième porte celle du milieu, elle peut sentir une liberté derrière. sa tête contre la porte en bois, elle sourit à elle même en pensant à ce qu'il l'attend derrière mais ce n'est pas encore le bon moment pour celle-ci. D'une certaine facon, elle a accédé à plus de liberté qu'elle en a eu ces quelques dernières années.
Elle fit quelques pas et se retrouva devant la troisième qui était lègerement ouverte. Son corps se mit à trembler. Même si la porte l'invitait à l'ouvrir, elle n'en fit rien. Elle posa sa main gauche tremblante dessus. Les bandeaux rouges, autour de son fin poignet, dansaient au fil du vent. La première image qui lui vint fut celle d'un visage. Une face souriante mais qui a laissé une petite douleur. Cette porte est celle du passé, et tout ce qui en vient doit y rester, se dit-elle. Elle pris une profonde inspiration, et se dépêcha de s'en éloigner. Etre forte n'est pas toujours facile.
Puis il y avait la quatrième et dernière porte. Elle se trouva face à cette dernière. Laquelle choisir ? Aucune ne lui parait la bonne. Que cacherait celle-ci ? Elle en decida d'en faire à son image. Une moitié lumière, une moitié sombre. Elle chercha dans son petit sac ses stylos, et crayons et commenca à dessiner. Des feuilles grimpante au bord de la porte avec des fleurs, papillons, un soleil sur le côté gauche. Sur le côté droit une ribabelle d'étoiles, accompagné d'une lune. Les deux frises se retrouvent au milieu du haut de la porte à travers un symbole spécifique à elle. Elle en profite pour y glisser des mots dans son dessin, telle une protection.
Ce fut seulement une fois tout fini qu'elle se senti prête d'ouvrir cette porte. Celle de son propre monde. Elle se retrouva sur une falaise, avec les vagues qui se fracassaient en bas. Une vieille table et deux chaises étaient là. Un livre ouvert par le vent. Une enveloppe avec son prénom dessus y était également. Retenu par un galet. Des feuilles de papiers s'envolaient comme si le vent voulait que les gens les lisent. Emporter des nouvelles. Ses rubans au poignets dansaient.
Elle pris l'enveloppe mais ne l'ouvrit point. Elle avait une petite idée de qui ca pouvait venir et de ce qu'il y aurait écrit.
Elle sourit à elle-même. Elle sait que le temps s'égrene. Mais au lieu de faire comme le célèbre lapin blanc qu'une filette racontre lors d'aventures ( pour elle cela ressembe plus à un cauchemard ) elle décida qu'il fallait profiter du moment présent. Elle regarda alors sa jambe gauche où des mots étaient gravés dans sa peau pour le lui faire rappeler.
Non, elle n'a pas envie de courir après les secondes qui deviennent des minutes devenant des heures, qui à leur tour seront des jours, des semaines, etc.
Elle sait que selon son humeur elle peut être aussi bien introvertie qu'extravertie... et sur ca qu'elle a décidé de jouer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire