Il arrive des bonnes aventures et de moins bonnes.
J'avais attendu avec impatiente cette randonnée au même parc national. J'avais remarqué que ce n'était pas organisé par la même personne que ma première fois...mais pour être honnête j'étais déçue.
Alors que j'étais dans le train, il m'avait bien semblé d'avoir entendu un groupe bruyant mais ce qui m'a fait rester assise à ma place c'était que un coup ca parlait allemand, une autre fois anglais, puis finnois. Donc j'avais opté pour attendre d'être arriver à la destination pour me faire voir.
Mais voilà, il semblerait que tous se soit rassemblé depuis Helsinki. Quand à moi, j'ai pris le train où je pouvais le prendre sans passer par la casse départ. Comme la dernière fois. Cette fois-ci le groupe était plus nombreux...et ils avaient l'air de tous se connaitre. Ou du moins il y avait trois groupes distinct qui me mit aussitôt mal à l'aise. Sentant en moi venir une crise d'anxiété, si ce n'est d'attaque, j'ai dut prendre beaucoup sur moi pour me calmer. Après tout, j'étais sur que si je partais et faisais demi-tour, ils ne remarqueront rien.
Mais j'avais fait le chemin. J'étais là pour racontrer des nouvelles têtes. Il fallait que je donne au moins une chance. Une chance à qui ? Je me le demande encore.
Donc je les suis, au départ les suivant de facon à ce que je sois en fin de peloton : pour pouvoir faire demi-tour à n'importe quel moment. Je tente une petite approche avec un bonjour comme l'un d'eux a remarqué que les suivais. Mais rien.
Je dois préciser que le groupe était surtout composé de jeune gens d'une vingtaine d'années, tous étudiants...
Je remarqua que lorsqu'un des organisateur comptait, on ne me comptait pas. Avaient-ils remarqué que je faisais part du groupe ? J'ai eu ma réponse une heure après, alors qu'avec diplomatie on m'a gentiment demandé si j'étais avec eux, petite présentation de deux organisateurs sur trois. Pour répondre comment je les avais trouvé, je leur ai répondu et fis savoir que c'était ma deuxième fois via ce réseau. Lorsqu'on me demanda ce que j'étudiais, je fis savoir que je travaille. Mais là encore, il y a eu quiproquo : ils pensaient que je faisais un intership. Donc j'ai du rectifié ca. Rapidement, on m'a fait comprendre que ce n'était que des étudiants. Vraiment ? Je ne l'avais pas remarqué...
Je ne savais vraiment pas quoi faire. Je n'étais pas heureuse, la tristesse commença à s'inviter dans mes émotions. J'essayais de participer à une conversation c'était comme parler à un mur. La facon dont j'étais regardée me mis mal à l'aise.
Ils faisaient griller des saucisses lorsque je me suis mis à l'écart, juste pour profiter de la belle vue que j'avais et manger en paix mon sandwich et quelques chips. Je devais prendre une décision. Si je continuais à les suivre, je sais que je ne serais pas bien et ca pourrait empirer mon état de mal être. Si je partais je ne voulais pas les prévenir, pourquoi faire après tout ? Pour eux, je suis une inconnue et je suis sure qu'ils ne manqueront pas ma présence.
Grande inspiration, je me leva, passa devant eux, du moins une partie du groupe, et les laissa là.
J'aurais pu faire une randonnée seule me diriez-vous. Ca m'avait traversé l'esprit mais non, pas cette fois-ci, je voulais juste rentrer chez moi et me reposer. Les deux prochaines semaines sont bien chargées au travail...
Une chose est sure, je n'irai pas si ce genre d'évènement est organisé par ces personnes.
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