samedi 22 novembre 2014

Tatoueurs, tatoués.

Étant moi-même tatouée, et cherchant à voir ce que Paris offrait en tant qu'exposition lors de mon séjour là-bas, j'ai voulu voir celle-ci.
Si vous êtes impatient de voir quelques une des photos que j'ai prise lors de l'expo, n'hésitez pas à sauter l'article. Car j'ai bien peur que se soit long entre un mélange d'un article lu - et concernant l'exposition d'une certaine facon - et ce que j'ai vu et noté de ma visite. 
Quand à l'exposition elle-même, je m'attendais à beaucoup mieux...à quelque chose de plus développé. La partie histoire, du passé, était intéressante par les objets témoignant tel que membres de corps tatoué, très bien conservé, des peaux humaines ayant des tatouages datant du Moyen Age et ayant appartenu à des collections privés, ou tout simplement à d'autres musées, etc.
Ainsi que par les photos datant d'il y a une cinquantaine d'années de diverses cultures nous sensibilisant au symbolisme du tatouage dans ces contrés. Bien entendu ces des petites choses que je savais plus ou moins par divers documentaires télévisés mais les photos étaient tellement belles.
Les petites alcôves étaient sympas faisant un coin plus intimidant mais en même temps pas pratique si trop de monde ce qui pouvait créer une espèce de trafic par les couloirs étroits.

Avant de partir, Chéri m'avait prêté une revue : Philosophie magazine. Le numéro était de l'été mais il pensait que ça pouvait m’intéresser, surtout l'article " Le goût de l'irréversible ", par Alexandre Lacroix, qui est à propos des tatoueurs et tatoués et reprend un peu le contenu de l'exposition qui se trouve au quai Branly jusqu'en octobre 2015. Mais pourquoi se marque-t-on la peau ? Pour raconter ce que l'on est, pour inscrire sur son corps les événements et les passions de l'existence, expliquent tatoueurs et tatoués, comme l'a introduit l'article. Ce qui est une bonne question. Très bonne question. Ceci-dit il m'est arrivé de croiser des personnes qui voulaient se faire tatouer mais ne savaient pas quoi. A mes yeux, c'est plutôt l'inverse : avoir l'idée en tête,  la raison / ce que ca représentera et sous quelle forme.
Pour ma part, chacun de mes tatouages ( 4 )  représentent une partie de ma vie bien décisive, une étape importante, qui ont fait que je suis qui je suis devenue. Un cinquième en tête...mais je me dis que là, celui-ci sera peut-être de trop. Et je n'ai nullement cherché à être tatouée sur le même endroit, ou même symboles que certains stars et dont il semblerait que ça influence les gens...ce qui est à mon avis stupide mais bon... Après tout c'est leurs corps.
Puis reprenant des questions que j'ai retrouvé lors de ma visite de l'exposition, ou du moins ceux sont des interrogations qui se sont fait sous-entendre : Comment expliquer cette vogue ? Est-ce le reflux du christianisme et de ses interdits qui a libéré la pratique du tatouage ? Redevenons-nous des païens? 
Suivi d'un rappel de la découverte en 1991 de Ötzi, chasseur du Chalcolithique, qui a vécu il y a quatre mille cinq cents ans, portant cinquante-sept tatouages.
J'avais trouvé l'information suivante intéressante : le second concile de Nicée, en 787 de notre ère, a interdit officiellement le tatouage dans la chrétienté. Pourtant le tatouage est demeuré une pratique courue au Moyen-Age [..] Dans la Rome antique, les esclaves et mercenaires étaient les concernés par le tatouage...pour les marquer d'une certaine façon.
A priori pas beaucoup d'études de science humaine ont été faite sur le sujet ou alors les dernières remontent à 1960.
Pourtant je n'ai toujours pas trouvé la réponse à ma question, ou alors je l'ai raté, qu'est ce qui a fait que le tatouage ait pris une grande place dans la société dans laquelle nous sommes. Ok, c'est une façon de nous démarqué, d'être rebelle, de faire encrer sous son épiderme les moments clé de sa vie au lieux de les écrire dans un journal intime. Mais reste que pour moi, ça ne me suffit pas !  
Moi-même lorsque j'ai fait mon premier il y a 14 ans de ça, c'était vraiment, mais alors vraiment le début du " phénomène ". Ayant vu quelques tatouages sur quelques célébrité, j'avais voulu avoir le mien. En y repensant, à l'âge où je l'ai fait faire, j'étais encore toute jeune, à l'aube de ma vie d'adulte, et je pense que malgré que j'aurais gardé le même symbole je m'y serais prise autrement. 
Les trois autres ont été plus murement réfléchis...

Voici quelques photos :
Bras tatoué momifié.


A une époque lointaine...ou pourtant dans certains pays les tatouages continuent à se faire avec un tel instrument !






Des artistes tatoueurs du monde entier ont été amené à des projets : soit faire un tatouage du dos (épaules aux cuisses) sur une toile vierge, soit sur des membres de corps en silicone.




Instrument du tatoueur, XX ème siècles, origine celte.




dimanche 16 novembre 2014

En ce mois de novembre...

Hou là, en effet ca fait longtemps que rien n'a été publié mais il y a au moins deux ou trois articles en brouillon attendant sagement que je les reprenne et travaille un peu plus sur eux !
Sans oublier que je reviens d'une semaine passée en France, qui a été super superbe en la compagnie de " Miss" O. ( Miss étant devenue Madame, le pourquoi des guillemets ! ) et les soirs, il ne faut pas oublier son cher et tendre :-). Ce qui veut dire par là aventures, mais aussi photos, et rencontres...

Je dois dire que mon silence est peut-être dut aussi au fait que la plupart de mes week-end étaient prisés : je profitais du temps magnifique avant que la météo déprimante débarque. Et rien que pour vous donner une idée, voici à quoi peut ressembler une journée à 60km au nord de la capitale finlandaise en quelques mots : 0-1 degré, une purée de pois ( une espèce de brume ). Et non pas de neige.

Mais par contre l'esprit de Noël a bien pris place depuis deux, trois semaines ici dans les magasins...Le père-noël  est venu me voir dans un rayon, alors que je ne lui payais pas du tout d'attention, concentrée sur mes courses, pour me proposer un bonbon.
On dit bien aux enfants de ne rien accepter des inconnus, et encore moins les bonbons. Mais là, c'était le père-noël...donc dure de lui refuser.

Parlant de Noël, et ayant des popines qui sont douées de leurs doigts de fées, je vous encourage à visiter, voire faire des achats de Noël sur leurs boutiques sur a little market.
Chacune à leurs spécialités...
Il y a Maryl-N qui fait de très beaux sacs, coussins, doudous, etc. Par ailleurs si vous êtes pas loin de Saint Aubin lès Elbeuf le samedi 22 novembre allez lui faire un coucou ! Peut-être y trouverez-vous votre bonheur ?!


Quand à Carole, entre bijoux fantaisistes, petits carnets dont certains sont des carnets pense-bête que j'adore car vraiment très pratique, bavoirs, etc à des prix vraiment raisonnable sachant le temps consacré dessus, je vous laisse juger par vous-même !

Adeline : comme les autres, elle touche à tout mais elle est à mes yeux plus dans la personnalisation de ces créations en y ajoutant un prénom...A vous de voir une fois de plus par vous-même.

J'ai passé mainte fois à ces trois filles, surtout Marylène et Adeline, Carole la connaissant depuis l'été donc tout récent. Ceux sont des jeunes femmes vraiment passionnés par ce qu'elles font. Il m'est arrivé de commander des articles à la demande à distance.

Sans oublier le duo Adeline et Carole qui sont " Les pépettes à Kika ". Des bonnets très sympa pour enfants ou adultes.


dimanche 14 septembre 2014

La nuit des félins au zoo d'Helsinki

J'en avais souvent entendu parler de cet évènement qui se déroule alors deux vendredi du mois de septembre, chaque année.
Korkeasaaren kissojen yö soit la nuit des félins à Korkeasaari ( le zoo d'Helsinki ) qui ont eu lieux cette année les vendredi 5 et 12 septembre.
 J'en avais touché deux mots à mon ami Alexandre ( oui, oui, c'est bien le même que celui de la course. Mon entraineur personnel dans la course ) car tant qu'à faire, autant y aller en bonne compagnie. Lui, il n'en avait jamais entendu parler et l'idée de cette aventure l’intéressait. De plus, il n'a jamais été à ce zoo.
Quand à moi, travaillant avec des petits monstres, ou vampires comme je les appelle dernièrement ( longue histoire comment j'en suis arrivée là ! Une prochaine  fois, je vous le promet ), j'ai déjà eu l'occasion de m'y être rendue au moins cinq fois. Il est vrai que je me suis toujours dit qu'il faudrait que je m'y rendre seule, ou avec des amis pour profiter pleinement de l'endroit. Car il faut savoir que ce zoo se situe sur un île à une trentaine de minutes en bus du centre ville. Ou vous pouviez prendre un bateau aussi pour vous y rendre.
Lorsque j'avais demandé autour de moi si certaines personnes y sont allées et si ou non ca valait le coup les avis étaient partagés : oui c'est sympa mais il y a tellement de monde que tu vois à peine si ce n'est pas du tout les animaux.
Ce n'est pas pour autant que je me désista à mon idée. Après tout, autant y aller sois-même pour se faire sa propre opinion.
L'aventure commença bien, car nous étions nombreux à prendre le bus. Et le bus fut vite rempli. Nous étions chanceux, nous avions des places assises - même en contre sens, je m'en fichais !

Pour cet événement, le zoo ouvrait de 16h00 à 00h00. Pourquoi à ce moment là ? Il est bien connu que ces gros chats sont plutôt nocturnes, d'où pourquoi ces deux jours à ouverture exceptionnelles.
Nous même sommes arrivés vers 19h30...pour nous retrouver devant une longue file d'attente. Alexandre avait l'air vaincu : non, il y a trop de monde, j'attends tant de temps pas plus. Quand à moi ? Je n'étais pas chaude non plus pour faire une heure de queue. Mais me doutant bien que c'était des groupes de gens, avec trois caisses ouvertes, nous devions essayer. Pas partir vaincu. Ok, il est vrai que nous étions sur une île, qui avait l'air magnifique pour ce que je voyais car je n'ai jamais pu faire attention mais je lui proposa que nous attendions une demie heure, et ensuite nous aviserons. 
Oh mon dieu, tout ces gens devant qui attendent !
En attendant, nous discutions de tout et de rien. Nous voyons notre progressions dans la file. Puis surtout, j'avais remarqué des personnes qui avaient acheté leurs tickets en ligne et n'avaient nullement besoin d'attendre car ils avaient leur propre queue.
Après 35 min d'attente, ca y est ! Nous avions franchi l'entrée ! Beaucoup de gens arrivait comme il en repartait. Il commençait aussi à faire plus sombre. Les allées étaient éclairées avec des bougies, des petits spots de lumières, des lampions colorés, etc. C'était très sympa comme atmosphère. Reposant. Envie de flâner. De profiter de ce joli spectacle.
Bien entendu, la partie féline du zoo était très prisée. Nous avions réussi à apercevoir un lion qui tournait son dos aux gens qui lui faisaient face. Voyant que la circulation bouchait, j'avais proposé à Alexandre voir le reste du zoo - qui était accessible : certains passages étaient fermés d'accès - avant de revenir dans le coin en espérant de mieux voir.
Il y avait des animations dans quelques coins : sketches, concerts. Donc là aussi ça pouvait être bien occupé par des spectateurs.
Les ours dormaient. Malheureusement pour l'un, il dormait contre la paroi de verre. Il faisait sombre ( voire nuit ! ) les gens cherchaient à le prendre en photo...avec le flash. Ce qui le réveilla !
D'ailleurs c'était une partie du zoo moins éclairés, moins chaleureux que vers l'entrée, la partie où la plus grosse partie de la soirée était concentrée. Ce que je trouva dommage car cela aurait plus sympa. Mais bon.
Nous rapprochions alors des félins. Nouvelle tentative en douceur. Un léopard des neige se montra, pour se nourrir de sa carcasse de viande. Il y avait bien entendu durant la soirée les heures de nourrissage. C'était écrit sur les parois en verre, ou bien sur la carte info du zoo.
Puis, deux pandas roux. Là encore réveil un peu brusque pour l'un d'eux qui tomba dans son réveil sur son compère en dessous, qui était mécontent et ça se comprenait. 
Les petites lumières / lampions.
crédit photo @ page évènement sur Fb

Ensuite, un lynx. Qui se trouvait en hauteur dans son territoire. Majestueux gros chat sauvage. Sachant qu'ici il y en a dans les forêts.
Puis, des léopards. Le premier avait l'air jeune, tournant en rond près de la parois et crachant. Un peu plus loin un autre, nous montra sa grâce et rapidité.
La lionne avec ses lionceaux. Les deux lions un peu plus loin avec leurs belles crinières dont on en aura qu'une seule envie d'y mettre nos mains si c'est nos visages.
Malheureusement aucune vue sur le tigre.
Mais déjà je fus heureuse d'avoir vu ceux là, telle une grande enfant qui s'extasiait devant un animal dès qu'elle avait le moindre aperçu...
Il faut dire que tout ça, ça creuse bien entendu ! Donc direction restaurant pour récupérer de l'énergie, faire un tour au terrarium, volière, les singes qui dormaient car nous n'en avions vu aucun. 
Nous repartions fatigués, mais heureux de cette belle soirée, vers le bus. Il était vers 22h30 et des personnes arrivaient. Il y avait un bus mais il fut vite rempli et nous ne pouvions y contenir. Toute façon il y en avait qui repartait au centre ville toutes les 13 min. Mais au final, il arriva assez vite et tout aussi vite rempli.

Pour moi, ce fut une très belle aventure, les yeux ayant voulu prendre de belles images en souvenir avec l'appareil photo mais impossible d'en tirer une bonne qualité avec le fait qu'il faisait sombre ( d'où pourquoi aucune photo malheureusement pour illustrer cette article ). C'est la tête remplie de ces images là, de l'atmosphère qui s'en est dégagée qui me raccompagna. Sans oublier que j'étais aussi en bonne compagnie et je ne pense pas que j'aurais vécu cette aventure pareillement. Il y aurait eu alors peut-être un goût amer, de solitude en voyant tout ces gens en famille, en amoureux, ou tout simplement entre amis comme nous.
Au final, j'ai vu mes gros minous sauvages et c'était bien la première fois dans ce zoo de les voir ainsi.
Juste un conseil : si vous souhaitez y aller l'année prochaine ou pour le futur n'hésitez pas à prendre les tickets en ligne et vous les imprimer !

mardi 9 septembre 2014

Midnight Run Helsinki 2014

Petit récapitulatif : après maintes fois d'avoir essayer de me mettre à courir, il semblerait qu'il y a un an de ça à peu près, c'était bien partie pour.
Bon, ok, sauf en hiver entre la gelée et la neige, si ce n'est la glace ! Donc dans ces cas là, merci à mon programme fitness de Lesmills qui m'a permis surtout de travailler ma cardio et de voir lorsque j'avais repris au printemps dernier que tout allait bien. Même très bien, puisque j'avais progressé dans ma course. De pas beaucoup non plus, mais à mes yeux c'était une victoire.
Quelques jours avant, récupération du t-shirt et autre.
Donc, fin mai, j'avais participé à Naisten10 ( naisten kymppi : femmes 10. Dans ce cas là c'était une course féminine de 10km avec quatre catégories : les élites, les coureuses, les joggeuses, les marcheuses ) où j'avais couru pour la première fois le plus longtemps et fait un peu plus de la moitié en courant ! Pour faire court à ceux qui sont intéressés je vous renvoie ici. Dans tout les cas, vous avez le résumé quelque part dedans.

J'avais entendu parlé du Midnight run, une course de 10km.
Le jour où les inscriptions était à un prix raisonnable, on va dire, approchait de sa fin...Hésitation pendant une semaine. J'aurais trois mois pour me préparer. J'ai couru 5,5km à cette course non officielle, donc en ces trois mois, je devrais arriver à atteindre ces 10km. Avec détermination, c'était possible. A mon travail, nous en avions parlé. Une de mes amies y participait. Une autre hésitait car elle n'aimait pas le côté officiel : devoir courir une distance avec un temps maximum pour la parcourir. Moi, c'était justement ça qui me plaisait. Un challenge. Un challenge à moi-même tout en vivant une aventure puisque que cela se déroule la nuit tombée.
Je devais partir en France, et ne devais me décider. Je m'inscris, et laissa savoir les filles.
A mon retour de mes mini-vacances française, je m'y met. Puis lorsque j'y suis retournée pour mes vacances d'été. Le plaisir de courir en compagnie des chiens de mes parents, mais moins le fait de me perdre dans la forêt landaise !
A mon retour des vacances, les jours de canicule ici, j'y allais régulièrement pour une courte durée. Sinon, j'essayais de courir le plus avec cinq minutes de plus, puis on oublie de regarder la montre...
Mes efforts fut récompensés. Puis surtout courir est devenu quelque chose qui m'est
Petite forme mais bien déterminée !
important maintenant. Qui a pris une grande place dans ma vie et c'est avec plaisir.


Le jour J, je rejoigna un ami qui participait à la course aussi. Il est comme moi, un Francais en Finlande...peut-être pas aussi longtemps que moi, mais il est un habitué des course ( une vingtaine d'années de pratique ) et m'a coaché...et continue encore !
Cette année les t-shirts étaient dans le ton rose. Au premier abord, on pourrait croire à un rose vif..puis à un rose framboise. Je pense que ça dépends du jeu de lumière dessus. En tout cas, c'était difficile à ne pas nous remarquer ! Il ne faisait pas chaud et je ne m'étais mis qu'un débardeur dessous pour éviter d'attraper froid. Avec un t-shirt longue manche, j'aurais eu trop chaud tout en courant. Oui, car il faut savoir que porter le t-shirt était obligatoire ! Au départ je trouvais ca comme une contrainte. Puis au moment de l'évènement, j'avais mieux compris : nous formions tous comme un énorme troupeau de moutons si ce n'est une famille. Avec un regard de reconnaissance lorsque nous nous croisions dans la rue avant et après la rue : oui, moi aussi j'en ai fait parti !
Il faut savoir que la veille de la course je m'étais levée avec un mal de gorge, et prise du nez qui m'avait fort contrarié car ca ne pouvait tomber au pis moment pour être malade ! Donc, je me suis
bourrée de médicaments pour mon mal. Partie au lit de bonheur. Pour me réveiller en meilleur santé bien qu'un peu faible : je n'avais pas trop d'appétit la veille. Et surtout, je voulais participer à cette course coûte que coûte ! Je m'en fichais de ma performance...je m'étais tellement entrainée et y ais mis tellement du mien dedans que je n'aurais pu accepter cette déception.
 Dans le bus, en direction pour l'évènement, nous cherchions à repérer les t-shirts. Peine perdue. En tout cas, les gens nous regardaient. 
Petit selfie avant la course !

Sur place, soit une petite heure avant le premier départ.  Il y avait 7 groupes de départs. Chaque groupe étant pour déterminer combien de temps les coureurs parcouraient cette distance, et surtout d'éviter que des gens plus lents gênent les plus rapides.  Moi-même me trouvant dans le dernier, le groupe des tortues comme je l'appelais. On devait faire ces 10km en 1h30 maximum.
Quand à Alexandre, il était dans un des premier.
Les gens commencèrent à arriver. L'atmosphère était bonne, pleine de vie. Nous avions déjà repéré nos groupes de départs mais histoire de nous réchauffer nous marchions sur la place. Nous avions croisé ainsi un petit groupe de jeunes français.
Chaque coureurs devaient être dans leurs sas à une certaine heure pour être prêt pour le départ. Alexandre connaissant mon problème d'anxiété, et voulant s'assurer que je vivais ce moment tellement important pour moi comme une bonne expérience, était à deux doigts de rater le sien ! Il est vrai que beaucoup de gens autour de moi était avec des amis, famille ou supporteurs. J'avais ma musique dans les oreilles pour me garder au calme, ne pas laisser mon anxiété me manger l'esprit. L'excitation était palpable. Encore plus lorsque nos groupe devant s'avancer et se rapprocher de la ligne de départ.
crédit photo @ Max Edin
 Il y avait de l'animation pour nous échauffer, nous faire taper dans les mains sur le rythme d'une chanson...puis compter à rebours les dernières secondes avant que nous puissions courir.
Il était surprenant, en repensant, à tout ces gens qui étaient dans les rues pour nous supporter, nous voir courir.
Moi-même sur le coup, je trouvais que j'étais partie trop vite. Donc j'avais décidé de ralentir un peu car mon but certes était de participer, de faire ces 10km mais surtout à aucun moment de marcher ! Me concentrer sur ma musique, bien que le volume n'était pas fort comme d'habitude, juste un petit bruit de fond. La meilleure façon à mes yeux de pouvoir me concentrer alors sur ce que le chanteur chanta.
Photo crédit @ Max Edin

Bien entendu, pour la peine, je me suis faite doubler. Je me demanda pour le coup si j'étais la dernière et préféra n'y pas penser. Deux kilomètres, j'appercu les premiers marcheurs...A partir du quatrième, je commença à me sentir bien, et pris de la puissance et rapidité. Tout en profitant pour voir ce qu'il se passait autour de moi : petite animation de danse, Dj's, des enfants qui tendaient la main pour que nous y tapons dedans...
Il y avait une partie d'une rue qui n'était pas éclairée, à une autre il y avait un jeu de projection de lumières : des fleurs qui tournoyaient sur le sol. Ce qui pour la peine m'a tellement surprise que j'avais fait un bon en arrière !
Je pense que le plus important fut que j'étais ravie de participer à cette course. Ma première course officielle. A certaines foulées, j'avais une pensée pour certains membres de ma familles, pour des amis dont je suis sûre ils auraient aimé faire cette aventure là, pour mon coach également...
A un point, j'étais heureuse d'avoir un kleenex sur moi car vers la fin, mon nez commença à me jouer des tours. Donc courir et s'en occuper ne furent guère facile mais je me suis débrouillée sans pour autant que j'arrête !
Puis lorsque que j'ai vu le panneau 8km, je fus comme sur un nuage, prenant encore un peu
Carte / appercu du circuit couru.
plus de rapidité. Plus je doublais, plus je me sentais puissante. Puis le dernier kilomètre arriva. 

Et je finis la course 1h09 après l'avoir commencé. Heureuse. Satisfaite. Euphorique. Après avoir mangé un fruit, je pense que j'aurais pu reprendre pour un ou deux kilomètres...
En attendant je partais retrouver Alexandre à notre point, heureuse de cette première course. Avec une bonne sensation d'être vivante. D'avoir participé à une très belle aventure et attendre aout prochain pour la prochaine fois.
En attendant, comme je l'ai dit, courir fait partie de ma vie. Et continue à courir au moins deux fois par semaine minimum...et me demande si je ne devrais pas essayer de participer au semi-marathon pour le printemps prochain. Mais ça, ce sera une autre histoire.





dimanche 7 septembre 2014

Et si par ce beau temps nous allions pique-niquer !

En direction pour Kaivopuisto, fin de journée, vue sur la ville.
Il y a une semaine de ça, avec une amie française, nous avions parlé éventuellement d'aller pique-niquer sur une des îles de la capitale. Il y en a je ne sais plus combien. L'idée était forte intéressante par le fait que les samedis je serais déjà sur place : je reprends mes cours de danse irlandaise après trois ans d'absence...et comme ça se termine à 13h00, parfait ! Puis bien entendu, il faut que les conditions météorologique soit au rendez vous !

Généralement, Marie et moi, nous nous retrouvons lorsque je suis de fermeture le vendredi, soit deux vendredis par mois. Mes horaires n'étant jamais les même d'une semaine à l'autre. Il suffit qu'il y est une personne malade ou absente le jour même pour que l'un de nous se retrouvons à faire des heures supplémentaires.
Avant-hier c'était le cas. J'étais de fermeture. Il est vrai qu'aussi, après une semaine de travail, si nous nous retrouvons le vendredi, il arrive souvent que nous soyons fatiguées...et ayons du mal à trouver les mots en français !
Donc en milieu de semaine, on se tâtait : se retrouvait-on vendredi soir ou samedi pour un pique-nique sur une des îles ? Quand reprends-tu la danse ?
 Et toi, n'as-tu pas une messe samedi soir ? Et si oui, si tu as l'intention d'y aller, on a qu'à se retrouver  avant alors ! Non ?
Ok, pour samedi. Maintenant quelle île ? Oh, on décidera ça vendredi...
Une des vues depuis l'île
Et la gagnante fut.... Suomenlinna. Une des îles très connue d'Helsinki et très touristique je dirais même. Une île forteresse que les français à l'époque ont aidé à financer sa construction ! 
 
Vue depuis le ferry se dirigeant vers Suomenlinna, aout 2013.


Ce qu'il faut savoir aussi, après un mois de juillet très chaud ainsi que le début du mois d'aout, çà c'était rafraichit. Pour encore plus se rafraichir. Donc lorsque cette semaine, pas une seule goutte de pluie, des températures avoisinant les 20 degrés, et surtout un ciel bleu, avec quelques nuages blancs à leurs heures, ca fait du bien au moral. De se dire que finalement, en ce début de mois de septembre, nous aussi on a encore le droit de profiter.
Vue depuis le ferry, aout 2013.
 Donc, nous sommes parties sur la place du marché, prendre le ferry qui s'y rendait. Nous avions de la chance car il y en avait un qui allait partir. 
Une fois arrivée sur les lieux, nous nous sommes mises d'accord pour partir sur la partie "sauvage " de l'île. Il y a une grande partie habitée avec de vieilles maisons en bois, puis une autre un peu plus sauvage, plus magnifique. Avec ses vestiges du passé puisque c'était un fort. Avec ses vieux murs, et canons d'antan. 
Nous nous sommes trouvées un coin sur des rochers, pas beaucoup de gens y était encore, au bord de la mer, avec une très belle vue. Il n'était pas loin de 14h00, et la faim se faisait présente. Il était temps de commencer à festoyer !!
Heureusement que Marie n'est pas blonde...car nous aurions eu un peu de mal sans couverts. Mais il faut dire qu'elle a tout d'une grande sage Marie. Des fois ça
Le fameux pique-nique !

peut surprendre les gens de mon entourage lorsque je parle de cette amie, lorsque je leur réponds à leur question quelle âge elle a. Pour moi, c'est une amie comme une autre, qui est partante pour des aventures, avec qui je rigole beaucoup comme hier. Des fois sa sagesse me guide...

D'ailleurs hier, elle me parlait d'une autre jeune qui ne faisait pas son âge. Tout comme moi ! Dans quel sens, je ne sais point mais je pense dans le sens où je parais plus jeune. La petite jeune à mon travail, qui a commencé en janvier parmi, en est vite venue à me poser la question car par rapport à mon parcours professionnel, mes voyages et la vie que j'ai eu, ce n'était pas possible que je sois aussi vieille de quelques petites années qu'elle le pensait. A ses yeux, ma façon d'être m'a donné un age un peu plus jeune. Elle n'est pas la seule car je sais que ma cousine m'avait fait la même remarque. Puis une de mes cousines hollandaise aussi. 

Marie s'étant trouvé un bon transat fait par Dame nature !
Notre vue.
Elle avait fait un très bon tabulé.Et amené un thermos de thé à le menthe. Menthe provenant de son jardin et qui était un vrai délice. Quand à moi, j'avais ramené du bon pâté de France, avec des petits pains et pour dessert des macarons à la pistache. Miam, miam.
Comme m'a fait remarqué Marie, avec le pâté, il ne nous manquait plus que le béret, la baquette, et une bouteille de vin, nous n'aurions pas pu trahir nos racines ! Tant qu'à faire la prochaine, autant essayer d'amener une bouteille de vin. Le béret, je peux m'en passer.

Donc, nous avions notre coin. Le bruit de la mer, l'odeur iodé, le soleil qui réchauffait nos visages et nos bonnes humeurs. Des bateaux de tout genre passèrent. Des jet skis notamment.  Un peu dur de quitter notre coin tellement nous nous sentions bien, relaxées. Jusqu'à ce que Marie appelle mes visions.
Pour accéder où nous étions, nous avions dut prendre un escalier. A deux reprises, à un coin de la forteresse j'ai vu des jeunes gens...que Marie n'a pas vu quand je le lui signala. Donc après la seconde fois, elle me fit savoir qu'elle ne doutait pas de ma parole tant que je ne lui dis pas que j'avais
Le coin des visions !!
vu la Sainte Vierge Marie ou Jésus ! 

Après 1h30 dans coin paradisiaque, il était tout de même bon de se remuer un peu nos popotins. Donc je décida de tirer les choses au clair une fois remontée de longer pour voir où était la descente par lesquelles j'ai pu voir à deux reprises les petits jeunes. Pour en trouver aucune ! Bien sur mon amie me regarda avec un grand sourire. Puis me fis savoir que peut-être ils étaient descendu d'un des bateaux...possible. Mais je sais ce que j'ai vu !!
Nous nous baladions sur l'île tout en prêtant nos oreilles aux différentes cultures nous entourant. Avec un petit arrêt à l'église sur ma demande le temps d'allumer cierges, et faire quelques prières rapidement et surtout à ma façon.
Cafe Vanille.
Ayant vu beaucoup de gens avec une glace, ca nous donnait bien envie. Le " Cafe vanille " étant sur notre route, nous décidâmes d'aller voir là. Sans succès. Mais nous avons commandé du thé.
Ce qu'il faut savoir c'est que ce café se trouve dans une vieille maison en bois, et à un petit côté rétro très sympa. Puis il y a aussi une minette qui aime se faire câliner.
Le côté sympa de ce petit café
La jeune derrière le comptoir me sembla familière et demanda à Marie si ce n'était pas la plus jeune fille d'une copine en commun. Si, si c'est elle. C'était son premier jour de travail ! Donc commande passé en français. Dégustation dehors sous le porche.
De notre poste d'observation, nous voyons les nouveaux arrivés avec stock de bières, et de quoi faire du barbecue. A faire des commentaires et suggestions.
Ensuite ? Nous nous sommes dirigées vers le ferry. Décidément nous avions de la chance car une fois de plus pas d'attente. Une fois revenue sur terre ferme, Helsinki, nous sommes parties vers le parc de  Kaivopuisto. Près de la mer là encore. Puis l'église à laquelle Marie se dirigeait étant dans le coin. 
Le temps de prendre quelques photos. De parler, résumer cette journée qui fut un très grand succès. Nos éventuelles prochaines fois où aller. Pour de nouvelles aventures à la française.
Miam, miam...
Donc, c'était seule que je me dirigea vers la gare. Heureuse de la journée. Heureuse car elle fut très belle, ayant apporté son lot de petits bonheurs, de souvenirs que je ne suis nullement prête à oublier. Heureuse par ce que cette aventure m'a apporté. Et surtout parce que j'étais bien avec moi-même et le suis encore.

Alors que nous étions dans le ferry pour repartir sur Helsinki, il y avait des personnes qui faisait un sauna sur l'eau !



Sur l'île. Aout 2013

Sur l'île...Aout 2013