mardi 9 septembre 2014

Midnight Run Helsinki 2014

Petit récapitulatif : après maintes fois d'avoir essayer de me mettre à courir, il semblerait qu'il y a un an de ça à peu près, c'était bien partie pour.
Bon, ok, sauf en hiver entre la gelée et la neige, si ce n'est la glace ! Donc dans ces cas là, merci à mon programme fitness de Lesmills qui m'a permis surtout de travailler ma cardio et de voir lorsque j'avais repris au printemps dernier que tout allait bien. Même très bien, puisque j'avais progressé dans ma course. De pas beaucoup non plus, mais à mes yeux c'était une victoire.
Quelques jours avant, récupération du t-shirt et autre.
Donc, fin mai, j'avais participé à Naisten10 ( naisten kymppi : femmes 10. Dans ce cas là c'était une course féminine de 10km avec quatre catégories : les élites, les coureuses, les joggeuses, les marcheuses ) où j'avais couru pour la première fois le plus longtemps et fait un peu plus de la moitié en courant ! Pour faire court à ceux qui sont intéressés je vous renvoie ici. Dans tout les cas, vous avez le résumé quelque part dedans.

J'avais entendu parlé du Midnight run, une course de 10km.
Le jour où les inscriptions était à un prix raisonnable, on va dire, approchait de sa fin...Hésitation pendant une semaine. J'aurais trois mois pour me préparer. J'ai couru 5,5km à cette course non officielle, donc en ces trois mois, je devrais arriver à atteindre ces 10km. Avec détermination, c'était possible. A mon travail, nous en avions parlé. Une de mes amies y participait. Une autre hésitait car elle n'aimait pas le côté officiel : devoir courir une distance avec un temps maximum pour la parcourir. Moi, c'était justement ça qui me plaisait. Un challenge. Un challenge à moi-même tout en vivant une aventure puisque que cela se déroule la nuit tombée.
Je devais partir en France, et ne devais me décider. Je m'inscris, et laissa savoir les filles.
A mon retour de mes mini-vacances française, je m'y met. Puis lorsque j'y suis retournée pour mes vacances d'été. Le plaisir de courir en compagnie des chiens de mes parents, mais moins le fait de me perdre dans la forêt landaise !
A mon retour des vacances, les jours de canicule ici, j'y allais régulièrement pour une courte durée. Sinon, j'essayais de courir le plus avec cinq minutes de plus, puis on oublie de regarder la montre...
Mes efforts fut récompensés. Puis surtout courir est devenu quelque chose qui m'est
Petite forme mais bien déterminée !
important maintenant. Qui a pris une grande place dans ma vie et c'est avec plaisir.


Le jour J, je rejoigna un ami qui participait à la course aussi. Il est comme moi, un Francais en Finlande...peut-être pas aussi longtemps que moi, mais il est un habitué des course ( une vingtaine d'années de pratique ) et m'a coaché...et continue encore !
Cette année les t-shirts étaient dans le ton rose. Au premier abord, on pourrait croire à un rose vif..puis à un rose framboise. Je pense que ça dépends du jeu de lumière dessus. En tout cas, c'était difficile à ne pas nous remarquer ! Il ne faisait pas chaud et je ne m'étais mis qu'un débardeur dessous pour éviter d'attraper froid. Avec un t-shirt longue manche, j'aurais eu trop chaud tout en courant. Oui, car il faut savoir que porter le t-shirt était obligatoire ! Au départ je trouvais ca comme une contrainte. Puis au moment de l'évènement, j'avais mieux compris : nous formions tous comme un énorme troupeau de moutons si ce n'est une famille. Avec un regard de reconnaissance lorsque nous nous croisions dans la rue avant et après la rue : oui, moi aussi j'en ai fait parti !
Il faut savoir que la veille de la course je m'étais levée avec un mal de gorge, et prise du nez qui m'avait fort contrarié car ca ne pouvait tomber au pis moment pour être malade ! Donc, je me suis
bourrée de médicaments pour mon mal. Partie au lit de bonheur. Pour me réveiller en meilleur santé bien qu'un peu faible : je n'avais pas trop d'appétit la veille. Et surtout, je voulais participer à cette course coûte que coûte ! Je m'en fichais de ma performance...je m'étais tellement entrainée et y ais mis tellement du mien dedans que je n'aurais pu accepter cette déception.
 Dans le bus, en direction pour l'évènement, nous cherchions à repérer les t-shirts. Peine perdue. En tout cas, les gens nous regardaient. 
Petit selfie avant la course !

Sur place, soit une petite heure avant le premier départ.  Il y avait 7 groupes de départs. Chaque groupe étant pour déterminer combien de temps les coureurs parcouraient cette distance, et surtout d'éviter que des gens plus lents gênent les plus rapides.  Moi-même me trouvant dans le dernier, le groupe des tortues comme je l'appelais. On devait faire ces 10km en 1h30 maximum.
Quand à Alexandre, il était dans un des premier.
Les gens commencèrent à arriver. L'atmosphère était bonne, pleine de vie. Nous avions déjà repéré nos groupes de départs mais histoire de nous réchauffer nous marchions sur la place. Nous avions croisé ainsi un petit groupe de jeunes français.
Chaque coureurs devaient être dans leurs sas à une certaine heure pour être prêt pour le départ. Alexandre connaissant mon problème d'anxiété, et voulant s'assurer que je vivais ce moment tellement important pour moi comme une bonne expérience, était à deux doigts de rater le sien ! Il est vrai que beaucoup de gens autour de moi était avec des amis, famille ou supporteurs. J'avais ma musique dans les oreilles pour me garder au calme, ne pas laisser mon anxiété me manger l'esprit. L'excitation était palpable. Encore plus lorsque nos groupe devant s'avancer et se rapprocher de la ligne de départ.
crédit photo @ Max Edin
 Il y avait de l'animation pour nous échauffer, nous faire taper dans les mains sur le rythme d'une chanson...puis compter à rebours les dernières secondes avant que nous puissions courir.
Il était surprenant, en repensant, à tout ces gens qui étaient dans les rues pour nous supporter, nous voir courir.
Moi-même sur le coup, je trouvais que j'étais partie trop vite. Donc j'avais décidé de ralentir un peu car mon but certes était de participer, de faire ces 10km mais surtout à aucun moment de marcher ! Me concentrer sur ma musique, bien que le volume n'était pas fort comme d'habitude, juste un petit bruit de fond. La meilleure façon à mes yeux de pouvoir me concentrer alors sur ce que le chanteur chanta.
Photo crédit @ Max Edin

Bien entendu, pour la peine, je me suis faite doubler. Je me demanda pour le coup si j'étais la dernière et préféra n'y pas penser. Deux kilomètres, j'appercu les premiers marcheurs...A partir du quatrième, je commença à me sentir bien, et pris de la puissance et rapidité. Tout en profitant pour voir ce qu'il se passait autour de moi : petite animation de danse, Dj's, des enfants qui tendaient la main pour que nous y tapons dedans...
Il y avait une partie d'une rue qui n'était pas éclairée, à une autre il y avait un jeu de projection de lumières : des fleurs qui tournoyaient sur le sol. Ce qui pour la peine m'a tellement surprise que j'avais fait un bon en arrière !
Je pense que le plus important fut que j'étais ravie de participer à cette course. Ma première course officielle. A certaines foulées, j'avais une pensée pour certains membres de ma familles, pour des amis dont je suis sûre ils auraient aimé faire cette aventure là, pour mon coach également...
A un point, j'étais heureuse d'avoir un kleenex sur moi car vers la fin, mon nez commença à me jouer des tours. Donc courir et s'en occuper ne furent guère facile mais je me suis débrouillée sans pour autant que j'arrête !
Puis lorsque que j'ai vu le panneau 8km, je fus comme sur un nuage, prenant encore un peu
Carte / appercu du circuit couru.
plus de rapidité. Plus je doublais, plus je me sentais puissante. Puis le dernier kilomètre arriva. 

Et je finis la course 1h09 après l'avoir commencé. Heureuse. Satisfaite. Euphorique. Après avoir mangé un fruit, je pense que j'aurais pu reprendre pour un ou deux kilomètres...
En attendant je partais retrouver Alexandre à notre point, heureuse de cette première course. Avec une bonne sensation d'être vivante. D'avoir participé à une très belle aventure et attendre aout prochain pour la prochaine fois.
En attendant, comme je l'ai dit, courir fait partie de ma vie. Et continue à courir au moins deux fois par semaine minimum...et me demande si je ne devrais pas essayer de participer au semi-marathon pour le printemps prochain. Mais ça, ce sera une autre histoire.





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