Elle était là, debout sur cette plage de galets. Les pieds nus. S’imprégnant de la fraicheur de ces cailloux plats. Toute façon, il ne faisait pas si chaud. Elle observait devant elle la vue qui s'offrait : un lac dont la couleur tire sur un joli vert. Pas turquoise mais qui s'en approche. Une brume était présente. Ce qui rendit le lieux un peu plus mystique à son opinion.
Une chaine de montagnes s'étalait derrière le lac. Avec leurs chapeaux blancs. Immenses, majestueuses, comme si elles étaient dieux, ou dans ce cas déesses.
Malgré la fraicheur matinale, elle n'était pas habillée assez chaudement certains diront. Sa robe blanche s'arrêtant à la hauteur des genoux, bordé de dentelles. Le haut de celle-ci ajusté à la poitrine avec trois sangles, comme ceux qu'on trouve sur les sacs, sur le côté gauche de sa poitrine. Puis maintenu par des double brettelles travaillé avec des broderies et des boutons.
Elle se tenait donc à cette endroit. Une seule fois, elle s'y est rendue. Mais c'était si incroyable ce que des fois Dame nature réserve lors de ses voyages et découvertes.
Ses long cheveux blonds vénitiens étaient tressés avec deux rubans et pas serré. Quelques mèches de ses cheveux échappé encadrait son visage.
Ses yeux bleus perdus dans ses pensées. Fixé sur ce magnifique paysage. Ses bras apparaissaient avec des fines arabesques, des mots tracés finement d'une écriture arrondit, en rouge sombre.
Des mots, telle une prières. Des souhaits.
Dans ses mains se trouva un petit bateau en bois. Elle y avait glissé une lettre. Comme certaines cultures le feront pour offrir une offrande à leurs croyances. Comme certains le font en attachant des mots aux branches d'arbres. Ou en les mettant sur un mur de pierre, en rajoutant une sur ce morceau de papier.
Elle, elle n'a voulu le faire qu'à sa façon. Quelque chose qui la représente. Où qui représente ce qui est important pour elle : voyager. Donc elle a choisi un bateau. Pour pouvoir le faire partir sur cette eau magnifique. Elle avait hésité à le faire bruler, pour que la fumée emporte ses souhaits. Mais en voyant ses massifs rocheux, telles des dieux, elle avait pris la décision de leur en faire une offrande.
Elle se baissa. Posa ses genoux nus sur les froids galets. Donna un baiser sur l'objet en bois, comme pour donner encore plus de chance. Et le fit glisser sur l'eau. Celle-ci était bien froide mais elle y fit des mouvements de sortes que sa requête.
Maintenant reste plus qu'à attendre.
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