jeudi 4 septembre 2014

Elle sentait leurs regards. Des regards indulgents mais ceux qui sont surpris de voir qu'il n'y a pas de drame. Elles ont peur qu'elle éclate et pourtant elles se tiennent prête à la secourir au cas où...mais quelque chose à changer en leur amie. Quelque chose s'est brisée en elle. Mais quoi ? Elle s'est forgée une carapace. Ses amies ne se doutant pas qu'elle a cessé de croire à ce qui s'appelle amour, plus particulièrement celui avec un grand et beau A comme celui-ci. La dernière fois, c'était en hiver dernier. Et là, ça avait fait mal. Et depuis, bien que le blessure s'est refermée, elle a décidé de plus y laisser des plumes. 
Certaines n'osent poser des questions...sauf peut-être pour deux d'entre elles. N'es-tu pas triste ? demanda l'une. Tu es souriante comme si rien n'était, surtout quand je repense aux dernières photos de toi vu sur un des réseau sociaux...
Si, bien sur que je l'étais, répondit-elle. Il fallait voir le sofa des cœurs échoués, brisés, en ce début de semaine : une petite puce par son papa, un petit pirate par sa maman, et une grande fille un peu perdue ne sachant trop quoi penser. Prendre de la distance ? Pourquoi faire puisqu'elle s'était aperçu que de toute façon ça ne marcherait pas. Elle n'avait pas trop voulu s'attacher parce que qui dit s'attacher à quelqu'un dit être blesser un jour ou l'autre. Et pourtant, elle l'appréciait et continue encore.
Elle sait que ses plus proches, ceux qui la connaissent, ont peur qu'elle se perde dans son océan, dans son monde. Et pourtant, si tout ces gens qui savaient et sauraient le nombre de crise qu'elle a faite en une semaine alors. Comme elle s'est confié à l'une d'elle : peut-on voir une amélioration dans mon état fragile sachant que lorsque je suis mal, la seule chose qui m’apaise est de me faire mal. Tu sais très bien la bataille que je mène à ne pas me les infliger mais dernièrement j'ai réalisé que ce n'était nullement ceci dont j'avais envie. Maintenant lorsque ça m'arrive c'est de pouvoir crier, hurler tout en cassant des choses.
Bien entendu son amie ne savait quoi répondre. Que oui il valait mieux casser de la vaisselle que sois-même.  Elle savait que cette personne fragile, qu'est son amie, reconnaissait les signes avant coureurs et les éviter.
Une semaine qu'elle est perdue...qu'elle aimerait pourvoir hurler, crier. Mais rien de vient. Alors elle se réfugie dans les simples petits bonheurs qu'offre la vie. Pour combien de temps cela va-t-il durer ? 
Alors, ce même jour que le sofa des cœurs échoués, entouré de petits être, elle se mit à écrire comment elle percevait la vie.
 Pour elle la vie est chaque jour différent et pourtant se ressemble à la journée précédente. Des rires aux pleurs. Du soleil au ciel couvert. Flâné dans une rue tout en se laissant bercer par les différentes cultures qui s'y trouvent avec les langues étrangères...contrairement aux gens pressés, cherchant à se faufiler, ne prêtant guère attention aux sonorités, visages qui les entourent, leurs concentrations prise par autre chose.
Être libre d'un jour à l'autre. Pas d'attache sentimentale, à apprendre à connaitre une personne...pour revenir au point de départ. Pour se retrouver devant une page blanche tout les jours lorsque nous nous levons.
Pour certains la vie ressemble plus à une routine, à d'autre à une course d'obstacle.
Pour elle, la vie c'est juste un lot d'aventures...avec au minimum une aventure par jour. Positive ou négative. Car bien entendu il arrive de mauvaises aventures, c'est ainsi que nous apprenons que la vie n'est pas forcément rose.
D'autres aventures l'attendront. Peut-être pas dans ce domaine avec un A...car elle n'a nullement envie de briser son mur.


1 commentaire: