samedi 19 octobre 2013

Elle était entouré par la nature. Attiré par la beauté et la lumière elle s'en approcha doucement. A chaque pas laissé derrière elle, cela laissé une trace sombre, fanant sur son passage la beauté. Constatant qu'elle en est la cause elle s’arrêta. Affolé. La moitié gauche de son corps prenait une couleur sombre. L'autre moitié clair, normale. Elle hésita à faire un pas de plus. Se rapprocher encore plus de la lumière. Ressentir le soleil, sa chaleur sur son visage. Son courage l'abandonna. ses forces aussi . Malgré tout elle fit un pas en avant en tendant la main a des oiseaux, tout en douceur pour ne pas les effrayer. C'est alors qu'elle se rendit compte que sa jambe gauche avait pris racine. Si nous pouvions dire jambes car effectivement celle-ci avait pris forme de racines se torsadant et prenant puissance dans la terre. Son corps se changea petit à petit. L'obscurité  / coté sombre l'avalant comme si cette dernière la dégustait comme une personne le ferait avec une gourmandise.
Eut-elle souffert ? Ne le serons-nous jamais ? Une chose est sure, l'histoire dit qu'elle a tout essayé pour battre son propre mal mais que celui-ci l'a rattrapé.

dimanche 15 septembre 2013

L'offrande

Elle était là, debout sur cette plage de galets. Les pieds nus. S’imprégnant de la fraicheur de ces cailloux plats. Toute façon, il ne faisait pas si chaud. Elle observait devant elle la vue qui s'offrait : un lac dont la couleur tire sur un joli vert. Pas turquoise mais qui s'en approche. Une brume était présente. Ce qui rendit le lieux un peu plus mystique à son opinion. 
Une chaine de montagnes s'étalait derrière le lac. Avec leurs chapeaux blancs. Immenses, majestueuses, comme si elles étaient dieux, ou dans ce cas déesses.
Malgré la fraicheur matinale, elle n'était pas habillée assez chaudement certains diront. Sa robe blanche s'arrêtant à la hauteur des genoux, bordé de dentelles. Le haut de celle-ci ajusté à la poitrine avec trois sangles, comme ceux qu'on trouve sur les sacs, sur le côté gauche de sa poitrine. Puis maintenu par des double brettelles travaillé avec des broderies et des boutons.
Elle se tenait donc à cette endroit. Une seule fois, elle s'y est rendue. Mais c'était si incroyable ce que des fois Dame nature réserve lors de ses voyages et découvertes.
Ses long cheveux blonds vénitiens étaient tressés avec deux rubans et pas serré. Quelques mèches de ses cheveux échappé encadrait son visage.
Ses yeux bleus perdus dans ses pensées. Fixé sur ce magnifique paysage. Ses bras apparaissaient avec des fines arabesques, des mots tracés finement d'une écriture arrondit, en rouge sombre.
Des mots, telle une prières. Des souhaits. 
Dans ses mains se trouva un petit bateau en bois. Elle y avait glissé une lettre. Comme certaines cultures le feront pour offrir une offrande à leurs croyances. Comme certains le font en attachant des mots aux branches d'arbres. Ou en les mettant sur un mur de pierre, en rajoutant une sur ce morceau de papier.
Elle, elle n'a voulu le faire qu'à sa façon. Quelque chose qui la représente. Où qui représente ce qui est important pour elle : voyager. Donc elle a choisi un bateau. Pour pouvoir le faire partir sur cette eau magnifique. Elle avait hésité à le faire bruler, pour que la fumée emporte ses souhaits. Mais en voyant ses massifs rocheux, telles des dieux, elle avait pris la décision de leur en faire une offrande.
Elle se baissa. Posa ses genoux nus sur les froids galets. Donna un baiser sur l'objet en bois, comme pour donner encore plus de chance. Et le fit glisser sur l'eau. Celle-ci était bien froide mais elle y fit des mouvements de sortes que sa requête.
Maintenant reste plus qu'à attendre.

mardi 10 septembre 2013

destinée...foi...

Ces derniers jours Viki y a pensé beaucoup. Destin ----> destinée. Oui elle croit que quelque part il ait écrit ce qu'il adviendrait d'elle. Les personnes qui croiseront son chemin que se soit juste pour y entrer tout aussi rapidement qu'ils en sortent. Comme le dit une citation, seulement les vrais amis laisseront une trace dans le coeur. Oui, elle croit d'une certaine facon que si elle dévie de son chemin, sa destinée fera en sorte qu'elle revienne sur le bon. Après tout c'est en faisant des erreurs qu'on apprend. C'est ce qu'elle explique assez souvent à son groupe. Nous sommes là pour apprendre. La vie nous enseigne à sa facon, même si des fois elle peut se montrer cruelle...si ce n'est pour dire un autre mot.
Elle pensa à une copine à elle qui passe un moment douloureux dans sa vie et qui risque de toucher sa vie affective. Elle pensa à sa mère qui est une femme forte et battante et le restera encore. Surement parce qu'elle est bien entourée et soutenue par l'amour de ses proches et enfants, fait que cette dernière sera gagnante. La vie n'a pas toujours été rose et maintenant, depuis qu'elle a racontré quelqu'un de spéciale ca va beaucoup mieux. 
Viki, elle-même s'est retrouvée confronter à un choix. Un choix pas facile. Mais lorsqu'elle pensa avoir pris sa décision, elle se rendit vite compte que non. Que quelque chose n'allait pas. Depuis qu'elle a decidé de rester au pays des nournours, elle est en paix avec elle-même. Qu'est-ce que la vie lui reservera ? Elle ne sait pas...et vaut mieux ne pas y penser. 
Hier encore, une copine à elle lui proposa de la mettre en contact avec un de ses amis célibataire. D'une contrée lointaine. Où les média ont fait beaucoup de bruits puisque les femmes de là-bas dénoncent le mal fonctionnement des forces de polices faces à leurs sorts. Une contrée où on ne touche pas les boeufs car sacrée. 
Perdue dans ses pensées, elle regarda son chat allongé sur le parquet. Ce vieil amant poilu comme elle l'aime l'appeler regardait la télé.
Elle s'était dit pourquoi pas. Elle avait renoncé aux sites de racontres. Il lui semblait que la plupart chercher juste à aller au plus rapidement dans le lit...puis après tout l'amour ne se cherche pas. 
Donc oui pourquoi pas. Celui-ci lui fit savoir qu'il croyait au karma. Au destin...mais il ne recherchait rien de sérieux car il a eu deux relations sérieuses et y a laissé des plumes. Pauvre coq ! Du coup, comme la vie est courte il préfère la vivre au maximum sans tracas. Elle respecte son choix. Elle-même commence tranquillement. A quoi ca sert de se prendre la tête dès le début. Seulement au fil du temps le dira. Le destin. Encore lui. D.E.S.T.I.N.

Elle envie et se pose des questions par rapport à ceux qui ont foi. Et croit en dieu. Viki ne peut comprendre, elle respecte les autres personnes croyance mais bon...
Mais quand elle voit des personnes avec une foi si forte...elle trouve ca beau. Elle-même s'est rendue sur un lieu saint. Elle a put ressentir la spiritualité qui s'en dégageait. Mais ca c'est une autre histoire.

Pourquoi cette pensée ? Ce matin, comme elle devait se lever tôt, et ne pouvant se concentrer sur sa lecture, elle écouta un des groupes favoris.  Il y avait dans les paroles ces mots " all we need is faith / all we need is faith / faith is all we need" ( tout ce que nous avons besoin est la foi, tout ce que nous avons besoin est la foi, la foi est tout ce que nous avons besoin ). Autrement croire en la vie, et la vie croira en nous.
Mais elle a aimé entendre ses mots ce matin. Lui faire rappeler de ne jamais baisser les bras. Croire est la force qu'il y a en chacun de nous...










dimanche 8 septembre 2013

La vie est un voyage...

La vie est un voyage, pas une destination. Ceux sont les mots encrés dans la peau de sa jambe. Dans une langue étrangère que sa langue maternelle.
Et pourtant il y a quelques petites semaines, une amie l'a contacté pour lui proposer de travailler pour elle. En s'occupant de son plus jeune enfant. Comme une au-pair quoi. La petite famille étant établie en Espagne. Avec en tête de déménager...travailler pour eux aurait été comme un tremplin et l'aider à se trouver une situation professionnelle correcte. L'idée lui paraissait bonne, alléchante. Mais elle devait prendre une décision...ce qui n'est jamais facile. Surtout qu'il fallait qu'elle se décide au plus tôt pour pouvoir préparer tout le nécessaire administratif.
Il est vrai qu'elle avait en tête de quitter le pays où elle vit maintenant depuis 8 ans. Mine de rien, c'est presque une décennie ! C'est vrai que sa vie sociale est très calme mais peut-être que c'est elle qui le souhaite ainsi...Il est vrai qu'elle ne s'est jamais vraiment investie à participer à des racontres multi-internationale ou autre. Farouche elle est, et le restera. 
Donc dans sa petite tête ca commença à travailler. Passant des heures et des heures à chercher des informations sur la toile. Espagne : soleil, plage. Ici : long hiver, obscurité.
Mais au moins ici, elle pouvait exercer un emploi qu'elle adore, où elle a son indépendance. Et surtout un contrat à durée indéterminée. Dans un an, elle aura une petite augmentation dut fait à son ancienneté / expérience...
Mais avec ses troubles mentaux ( après tout soyons honnêtes ) elle savait aussi la chance qu'elle avait de pouvoir travailler dans un environnement où sa patronne et collègues savent par rapport à ca. Où elle n'a pas besoin de se cacher. Elle est qui elle est. Celle que tout le monde ou presque se confie. Celle qui est calme dans le groupe mais qui par moment peut-être prise par une crise de folie en faisant l'idiote.
Pourtant dans sa tête, elle décida qu'elle devait partir, accepter cette proposition. Ce trampoline. Pendant près de 10 jours elle a gardé ca pour elle-même. Juste sa mère, et deux amies le savaient qu'elle devaient prendre une décision. Plus sa patronne. 
Mais voilà que en ce début de semaine, toutes se émotions furent confus. Elle n'y voyait plus clair. Elle a eu une crise, un burn out comme elle les appelle. 
Alors elle s'était dit " oui, faisons le, allons-y !". Mais pourtant le lendemain elle fut guère plus heureuse avec sa propre décision. Elle en parla aux filles de son travail. Elle fut touchée d'une certaine facon car l'une d'elles à sa facon lui fit comprendre qu'elle ne voulait pas qu'elle parte. 
Puis en regardant les enfants, ses enfants, et ses copines de travaille elle réalisa que non, elle n'était pas prête de partir. Que re-partir en au-pair ( faut dire les choses comme ellessont ) n'était pas forcément la solution. Qu'elle restera d'une certaine facon coincée. Puis comment expliquer sur son cv, pourquoi après 7 ans de travail dans la petite enfance dans des établissements, elle s'est remise en tant que jeune fille au-pair ? 
Puis elle réalisa ce qui lui manquait le plus, c'était de voyager. Découvrir de nouvelles places, ce qui amène à racontrer plus facilement des nouvelles têtes. Elle le sait par expérience. Ce qu'elle a faire c'est d'économiser pour se permettre si nécessaire de prendre quelques jours sans soldes. Puis de quoi financer ses vacances / séjour à l'étranger.
Oui, la vie est un voyage mais à sa propre façon...
Elle a déjà prévu avec une amie de partir en Russie au printemps prochain. Donc cela sera à suivre.
Sans oublier qu'il y a des endroits dans son pays d'accueil qu'elle souhaiterait voir... En 8 ans elle n'a pas vu tant que ca malgré qu'il est vrai que tout le pays partage le même paysage.
Puis elle a décidé de faire un peu plus d'effort pour racontrer d'autres personnes, mettre son anxiété à coté...
Un nouveau départ ? A savoir ou à suivre.    



mercredi 4 septembre 2013

Histoire d'un vendredi soir et d'un pot de confiture...

Cela s'est déroulé vendredi dernier. Notre héroine, de ce très cher blog, était fatiguée de sa semaine. Le lundi a été une longue journée de travail : à peine ses horaires finis qu'elle devait enchainer avec une réunion parents. Elle ne sait jamais vraiment comment doit se dérouler ce genre de réunion où les parents sont aussi bien censé de prendre la parole, de participer que elle l'enseignante ou dois-je dire dans ce cas là, plutôt l'éducatrice jeune enfant.
Rentrée chez elle vers 21h ce premier jour de semaine, elle n'en sentit nullement la force de faire un tour au club de gym où elle est adhérente. Ce qui la culpabilisa d'une certaine façon.
Donc en ce vendredi, après une longue douche et s'être finalement lavé les cheveux. Détails très important ! Et à savoir qu'elle aurait dut le faire deux jours auparavant et ayant refusé que des petites pestes y mettent leurs doigts pour s'exercer à y faire des coiffures de toutes sortes. 
Donc après une bonne et longue douche, elle décida de se préparer à diner. Oui mais voilà, elle avait besoin de quelque chose qui se trouvait dans le placard de rangement en hauteur. A peine elle attrape ce qu'elle souhaita, qu'elle pensa qu'il fallait le ré-organiser car un de ces jours un des pots de confitures, de sa très chère amie Marie, allait lui tomber sur la tête. Et que se passa-t-il à ce moment précis ? Un pot de confiture qui vient de se casser sur le sol suivit par un grand saladier en verre - celui par chance ne s'est pas cassé mais a fait en sorte de mettre plus de confiture un peu partout.
Ses mains en tremblaient encore lorsqu'elle voulu constater les dégâts. Des larmes lui vinrent aux yeux. Vendredi...bien sur faut que ca arrive maintenant lorsque je n'en peux plus, pensa-t-elle. Son chat dès le premier choc est parti le plus loin possible, comme s'il avait peur d'être pris pour le coupable.
En voyant les dégâts, elle ne perdit pas une minute. Elle chercha de quoi nettoyer le sol, et surtout à ramasser les mots de verres du pot cassé. 
Malgré sa fatigue elle se sentie heureuse d'avoir repoussé à ce jour le lavage des cheveux : sa serviette enturbannée sur la tête l'avait protégé d'une certaine facon. Au du moins c'est ce qu'elle aime à y penser.
Ce soir là, elle ne fit pas long feu...de plus que le lendemain c'était le jour du nettoyage.
Et dorénavant, elle ne mettra plus jamais les pots de confitures à cette hauteure !! Foi de Nini !

lundi 2 septembre 2013

Et... ?

Après avoir été perdue dans ses réflexions, elle a eu des nouvelles de cet homme qu'elle attendait impatiemment. Quelle fut sa joie après une semaine de silence de savoir qu'il ne l'avait pas oublié...Ils se sont parlé pendant près d'une heure sur Skype. Elle se sentait comme une adolescente : innocente et bê-bête. Ils s'étaient pourtant mis d'accord de se recontacter le jour d'après. Mais rien. Pas plus d'ailleurs le jour suivant de celui d'après. Elle lui écrivit un courriel lui faisant par que peut-être ce serait bien de se mettre d'accord sur une date et heure...mais pas de réponse. Les jours passants, ses copines lui dirent d'être patiente. Qu'il la contactera lorsqu'il arrivera au pays. Soit près de trois semaines !! Une quinzaine de jours après leur dernière entrevue via la toile, elle lui écrit une dernière fois. Lui faisant savoir le fond de sa pensée : soit dit en pensant qu'il n'avait aucun respect pour elle car si il en avait, il aurait pris au moins le temps de prendre 5min pour lui dire qu'il ne l'a pas oublié. Elle lui fit part de ce que ses copines pensant qu'il la contacterais une fois sur place, et lui signala qu'il ne valait mieux pas si c'était bien le cas.

Entre temps, elle a racontré un homme du pays. Non pas du siens. Celui de son pays d'accueil. Très timide et nerveux. Un homme très galant, posé, calme...il semblait être vite à l'aise à ses côtés et enthousiasmé un peu trop - à son goût à elle - lorsqu'il trouvait des points ou gouts communs. Puis sur le chemin du retour, elle réalisa une chose : bien qu'il soit très gentil, elle ne pourra pas. Elle ne pourra pas parce que pour elle il n'a pas de caractère. Tout serait d'une monotonie...une vie plate...elle, ce qu'elle voulait c'était se sentir vivante. Etre avec quelqu'un qui l'acceptera telle qu'elle est avec ses conditions de santé particulières. Car oui, bien qu'elle a diminué la prise de médicament, elle est toujours sous traitement. Et la menace de sa doctoresse reste toujours en suspend dans les airs : que se passera-t-il s'il y aura rechute ? Ira-t-elle chercher de l'aide comme elle a fait il y a presque deux ans de ca ?
A la fin de cette racontre, le preux chevalier lui fit savoir que c'était la première fois qu'il allait à un rendez-vous pour racontrer quelqu'un. Elle en était touchée de cette confiance. Mais lui que penserait-il d'elle s'il apprenait son secret ? Elle lui en fit part par email, une facon de mettre fin à cette mascarade. Sa réponse la toucha et lui tira des larmes...

Entre temps, il y avait un portugais aussi avec qui elle échangeait...jusqu'au jour où il lui demanda ce qu'elle faisait comme exercices à la gym car d'après les photos de son profil ( que le portrait ) elle n'avait pas l'air d'être du genre  à y aller pour avoir un corps d'athlète " souviens-toi : pas de douleurs, pas de gain ". Elle lui a vite répondu que si elle y allait c'était sa façon à elle de déstresser... de se relaxer... d'oublier tout ce qui peut lui trotter dans la tête certains jours...Si elle aurait put, elle lui aurait fait voir un de ses doigts.

Puis, une amie a elle l'a contacté. Avec une proposition. Qui la fait réfléchir. Certains la jugeront de folle. Toute façon, elle l'est déjà :D Donc rien de nouveau de ce côté là. Mais c'est vrai que depuis le printemps, elle y pense. Plus elle y pense, plus elle ne sait quoi penser. Recommencer à zéro. Renaitre. Ce sera toujours mieux que de se sentir comme une morte vivante perdues dans ses sombres pensées, à la recherche de la signification et le but qu'à sa vie.

En attendant, faudra attendre d'ici là fin septembre, début octobre pour en savoir plus.

lundi 5 août 2013

Existe-t-il vraiment ?

Cela faisait longtemps qu'elle n'était venue ici. La dernière fois devait remonter alors qu'elle vivait encore en Australie. Une place tellement calme. Où la sérénité se ressent. Elle aimait venir là pour méditer pourtant. Pourquoi n'est-elle venue plus tôt alors ?
La place elle même est tel un champs de fleurs sauvages, avec des herbes hautes. Qui lui caressent ses jambes au fur et à mesure qu'elle s'approche de son point de méditation : un arbre avec une vieille balançoire faite de planche usée et de cordes. Accrochée à une grosse branche Les branchages bien vertes de feuilles. L'arbre repose tout près d'un lac, une magnifique vue.  Rien n'avait changé de son souvenir. Elle poussa un soupir de soulagement.
Elle même était habillée d'une robe blanche toute simple, cintré au niveau de la poitrine, s'arrêtant à mi-cuisses. Ses long cheveux blond reflets caramel semblaient emmêlé, avec quelques tresses parmis cette crinière, et des fleurs s'y trouvaient.
A la hauteur de la balançoire, elle la toucha de ses longs doigts fins. Elle ne se sentait pas bien depuis quelques jours. Elle espérait aller mieux mais il manquait quelque chose dans sa vie pour qu'elle la savoure comme il se doit.
Elle s'assoit sur la balançoire, sa robe remontant sur ses larges cuisses. Et commenca à se balancer doucement. Perdu dans ses pensées. Elle pensa à un homme. Elle ne l'a jamais racontré mais pourtant à travers les différentes conversations en lignes qu'ils ont eu, plus l'utilisation d'autre média les permettant de se voir la faisait sourire, voire rire.  Se taquinant...s'échangeant des photos par courriers électroniques.
Depuis l'automne dernier, elle a été en contact avec pas mal d'éventuel et potentiel princes charmants...en a fréquenté deux de différentes cultures que la sienne et des alentours d'où elle vient...
C'est la première fois qu'elle prenait autant plaisir à partager.
Et pourtant...
Maintenant cela faisait quatre jours entier qu'il ne l'avait pas contacté. Pas un courriel. Même pas le moindre " je pense à toi " ou " tu me manques ".  Elle se souvient d'avoir dit à une copine qu'elle se sentait bête d'attendre sur cette racontre après plus d'un mois de communication mais qu'elle attendait cette racontre avec impatiente. Il hante son esprit. Elle sait qu'il ne faut pas. Que ce n'est pas bon.
Elle pris une grande inspiration tout en prenant de la vitesse dans son balancement.
Ils se sont avertis l'un et l'autre qu'ils prenaient le début de chaque relation légèrement. Que seul le destin saura où ca les mènera.  C'est une chose qu'elle a appris lors de toutes ces racontres faites. Son autre copine lui a dit qu'elle est sure qu'il est occupé. Elle sait que c'est fort possible : en vacances dans pays maternel, avec sa famille et amis. Et il passe ces tout derniers jours là-bas. Patiente, elle doit l'être. Mais elle préfère se préparer au pis des cas. Pour éviter de retomber de haut. De se prendre une grande claque.
Fatiguée de recevoir des notifications d'autres hommes de pays lointain, elle décida de supprimer son profil sur le site où ils communiquaient. Elle lui a envoyé un courrier pour lui expliquer pourquoi. Puis il saura où la joindre.
Elle leva la tête, regarda l'horizon, les yeux brillants. 
Dans sa tête tout plein de questions fusionnaient : y-a-t-il vraiment une autre moitié pour chaque personne sur cette pauvre planète ? Est-ce que la personne qui saura la combler et avec qui elle sera prête de partager une partie de sa vie existe-t-il vraiment ? Elle se souvient le commentaire qu'une amie lui a faite. Des fois ca peut prendre du temps, que ce n'est pas forcément l'amour à 100 % Au fil des étapes de la vie, on s'appercoit alors l'attachement à l'autre personne.
Tellement de questions sans réponses.
Elle commenca à prendre de plus en plus d'élan. Ses jambes survolant au-dessus de l'eau. Elément qu'elle a toujours eu peur. Et attiré toute à la fois. Elle se demanda quel effet ca faisait de sauter de sa place dans cette immense étendue d'eau...
Elle laissa aller sa tête en arrière, sa chevelure tombant en arrière. Se releva, pris plus d'élan, de vitesse. Cherchant à effacer tout ce qui lui comblait l'esprit. Pris une grande goulée d'air et lacha les cordes pour plonger...tel un nouveau baptême.

jeudi 18 juillet 2013

Il y a presque un an....

Elle était assise sur la falaise. Sans peur qu'il lui arrive un accident. Une boite sur ses genoux. Une de ses boites à trésor à elle. Celle-ci est en bois. Les bras étendus derrières, les mains touchants le sol, elle ferme les yeux et prend une grande inspiration. Avant de les rouvrir, elle écoute les vagues qui se fracassent à ses pieds. La mer n'est pas trop agitée et pourtant c'est comme si cette vaste étendue d'eau attendait quelque chose de cette jeune femme solitaire assise là, perdue dans ses pensées. 
Presque un an, fut sa pensée en regardant le contenu de son trésor. Des pages avec des gribouillis, des annotations. Puis une montre gousset qui n'a plus son cadran. 
Elle pris dans ses grandes mains cette dernière, petite pensée à un lapin qui court pour sauver sa tête...elle, pensa-t-elle, il lui suffit de remonter les aiguilles dans le sens inverses pour remonter en arrière et faire le point.
Et c'est ce qu'elle fit. Toucha doucement des ses longs doigts fins pales. Imaginant comment le mécanisme d'un tel objet fonctionne. 
Dans sa petite tête, les pensées virevoltent. Se revoyant près d'une année auparavant lorsqu'en feuillant un magazine elle s'était retrouvée nez à nez avec cette photo d'une femme dans une cage immense. Etre libre ou alors accepter sa condition d'être pris au piège par la vie. Ce fut sa pensée d'alors. Combien de fois s'était-elle retrouvée assise sur ce lit se posant la question avant d'ouvrir cette revue : serait-ce ainsi jusqu'à mes vieux jours ? Une vie ennuyeuse ? Fade ? Elle ne pouvait l'accepter et pourtant se retrouver seule l'effrayer. Mais il allait falloir qu'elle prenne une décision...Pourtant pour la prendre il lui fallu un peu plus d'une année. Il avait fallu une nuit, une nuit où elle se sentit vulnérable. Seule. Perdue. Cette nuit là, elle s'était retrouvée alors à dormir sur le canapé. Regrettant de pas être près de ses proches. D'en vivre si loin. Mais à ce moment là, elle savait qu'elle allait les revoir. C'était une question de temps.
En tournant un peu plus les aiguilles en arrières, elle se revoit dans le cabinet de son docteur. Elle refusa d'attendre ce que cette dernière lui disa. Il lui fallu du temps et de l'aide professionnelle pour accepter qui elle est vraiment. Ce fut un long travail...qui n'est pas fini mais faute de moyen ne peut faire autrement.
Il y a eu l'arrivée d'une petite peluche vivante qui changera sa vie d'une certaine facon. A lui, sa facon de la retenir surement. Lui prouver qu'il l'aime. Mais ca n'a pas duré longtemps.
Un souvenir lui traversa l'esprit : quand elle se levait, toujours tôt et la première, ouvrant la cage et permettant aisni à celui qui allait être son bébé d'en sortir. Puis lui, prenant refuge sous la table basse, elle allait s'assurer qu'il était toujours en vie en le touchant du bout du doigt.

Ses doigts refirent courir les aiguilles dans le bon sens...Cette sensation de liberté qu'elle a ressentie alors. Son chez elle. Même si elle paye un loyer c'est sa tanière. Elle a réussi à remonter la pente. Les gens autours d'elle virent qu'elle fut plus radieuse, plus vivante. Et pourtant, elle a encore par moment la petite voix de son médecin traitant qui est présente dans sa tête. " How are you feeling ? I know you want to stop to take the medication but you know if you don't have the other treatment next to it there is a hight risk for you to fall back. Right ? We can't say what would happen next time. " Oui, elle sait tout ça. Mais elle se sent beaucoup mieux. Plus libre. Bien sur il y a des fois il y a ces questions qui lui trottent dans la tête et n'y peut rien...
Elle a accepté qui elle est. C'est déjà le plus gros. Puis elle se débrouille lorsque ses émotions sont trop fortes d'avoir de quoi s'exprimer artistiquement, ou alors elle se réfugie dans le club de gym...

Puis à travers ses années passées elle a appris une chose, la liberté n'a pas de prix. Elle sait ce qu'elle veux dorénavant.

Elle regarda l'horizon. Le contenue de sa boite. Relisa ses notes qu'elle avait alors écrit, ses dessins. Elle se leva doucement. Une brise légère était présente. La jeune femme aurait préféré un petit vent un peu plus fort mais elle fera avec. Elle se baisa et laissa son trésor ouvert pour que le vent raconte son histoire, comment courageuse et forte elle est....
Le vent en fera alors une chanson, ou chuchotera à qui veut l'attendre... 

jeudi 4 juillet 2013

tic toc, tic toc

Tel le lapin dans Alice au pays des merveilles, elle court après le temps qui passe...une année s'est déjà échappé sans qu'elle s'en appercoive. Ce n'était pas l'envie de venir ici qui lui manquait...bien au contraire : l'écriture est son refuge comme d'autres formes artistiques.

Là, maintenant, elle se retrouve dans le grande pièce avec un impossant arbre, un chêne. L'arbre de vie comme elle aime l'appelé. Des photos, des mots écrit sur des ruban et noués sont accroché aux branches. Un arbre majestueux. Tout comme elle est majustueuse. Habillée d'une longue jupe rouge et d'un haut blanc, nous pourrions la confondre avec une princesse si elle n'avais cet espèce de bandeau noir recouvrant ses yeux. A ses poignées, des bandages rouges se défaisaient. 
Face à elle un vieux mur à pierres avec des portes. Toutes menant à leur propre destination.
Elle se rapproche doucement de celle placée le plus à sa gauche. Elle retient sa respiration comme si elle craignait que de l'autre côté de la porte on ne l'entende. Elle sait que le temps passe à une vitesse vertigineuse mais ne peut se résigner à se dépêcher. Ce qu'elle entend ? Des petits rires d'enfants. Plus particulièrement celui d'un bébé. Pikku prinssi, pensa-t-elle. Des larmes lui vinrent aux yeux. Ce n'est pas qu'elle veuille le voir non, mais elle n'a pas envie d'ouvrir cette porte. Elle sait qu'elle le verra et que chaque moment avec lui seront précieux. Mais là, juste maintenant ce n'est pas la bonne porte.
La deuxième porte celle du milieu, elle peut sentir une liberté derrière. sa tête contre la porte en bois, elle sourit à elle même en pensant à ce qu'il l'attend derrière  mais ce n'est pas encore le bon moment pour celle-ci. D'une certaine facon, elle a accédé à plus de liberté qu'elle en a eu ces quelques dernières années.
Elle fit quelques pas et se retrouva devant la troisième qui était lègerement ouverte. Son corps se mit à trembler. Même si la porte l'invitait à l'ouvrir, elle n'en fit rien. Elle posa sa main gauche tremblante dessus. Les bandeaux rouges, autour de son fin poignet, dansaient au fil du vent. La première image qui lui vint fut celle d'un visage. Une face souriante mais qui a laissé une petite douleur. Cette porte est celle du passé, et tout ce qui en vient doit y rester, se dit-elle. Elle pris une profonde inspiration, et se dépêcha de s'en éloigner. Etre forte n'est pas toujours facile.
Puis il y avait la quatrième et dernière porte. Elle se trouva face à cette dernière. Laquelle choisir ? Aucune ne lui parait la bonne. Que cacherait celle-ci ? Elle en decida d'en faire à son image. Une moitié lumière, une moitié sombre. Elle chercha dans son petit sac ses stylos, et crayons et commenca à dessiner. Des feuilles grimpante au bord de la porte avec des fleurs, papillons, un soleil sur le côté gauche. Sur le côté droit une ribabelle d'étoiles, accompagné d'une lune. Les deux frises se retrouvent au milieu du haut de la porte à travers un symbole spécifique à elle. Elle en profite pour y glisser des mots dans son dessin, telle une protection.
Ce fut seulement une fois tout fini qu'elle se senti prête d'ouvrir cette porte. Celle de son propre monde. Elle se retrouva sur une falaise, avec les vagues qui se fracassaient en bas. Une vieille table et deux chaises étaient là. Un livre ouvert par le vent. Une enveloppe avec son prénom dessus y était également. Retenu par un galet. Des feuilles de papiers s'envolaient comme si le vent voulait que les gens les lisent. Emporter des nouvelles. Ses rubans au poignets dansaient.
Elle pris l'enveloppe mais ne l'ouvrit point. Elle avait une petite idée de qui ca pouvait venir et  de ce qu'il y aurait écrit.
Elle sourit à elle-même. Elle sait que le temps s'égrene. Mais au lieu de faire comme le célèbre lapin blanc qu'une filette racontre lors d'aventures ( pour elle cela ressembe plus à un cauchemard ) elle décida qu'il fallait profiter du moment présent. Elle regarda alors sa jambe gauche où des mots étaient gravés dans sa peau pour le lui faire rappeler. 
Non, elle n'a pas envie de courir après les secondes qui deviennent des minutes devenant des heures, qui à leur tour seront des jours, des semaines, etc. 
Elle sait que selon son humeur elle peut être aussi bien introvertie qu'extravertie... et sur ca qu'elle a décidé de jouer.