Vendredi je suis allée voir mon docteur traitant pour lui faire part que j'ai mes problèmes de sommeil qui sont revenus et savoir ce qu'elle me conseillera suite au rapport que ma "copine professionnelle" lui a écrit.
Certes je me sens mieux sauf que dernièrement j'ai encore cette fatigue physique qui entraine d'autres symptômes plus psychique...
Le docteur suite à sa lecture m'a demandé ce que je pensais à suivre une psycho-thérapie. Je lui fis par que je ne souhaitais qu'aller mieux. Que mon seul soucis c'est le cout : 100e par séance chez le privé, et je ne sais plus combien chez le public. Sachant que c'est une séance hebdomadaire mine de rien ca fait un sacré budget. Mais bon, que j'étais prête en suivre une.
Elle m'a rappelé que je pouvais avoir des aides de la sécurité sociale finlandaise. Que pour ca, je devais me rendre chez un psychiatre au moins trois fois, que celui-ci fera un rapport à Kela (sec. sociale finlandaise donc) et qu'après lecture, la personne décidera si oui ou non j'ai vraiment besoin de cette thérapie (cela doit toucher aussi mon travail, ce qui est le cas pour moi malheureusement). Si oui, cette personne décidera de la durée : 1 à 2 ans.
Ma toubib m'a refait une nouvelle prescription en doublant la dose cette fois-ci. Elle m'a laissé savoir que je devais prendre également un traitement le soir pour aider mes problèmes de sommeil, mais sachant que j'ai un peu peur du traitement et d'être comme un zombie, nous y allons doucement et l'adaptons au fur et à mesure. Donc si besoin est faudra que je la revois ou bien avec le psychiatre. Que de plus j'en avais pour un an de traitement :(
Lorsqu'elle m'a demandé si je ressentais le besoin d'être en arrêt maladie, je lui fis savoir que non. Il y a des jours où ce n'est pas facile, et dans ce cas là, je préviens ma collègue. Pour pas qu'elle pense que je suis feignante, que c'est juste un sale jour, j'arrive pas à me concentrer, focaliser sur quelque chose...
Mes idées, ma concentration, mémoire s'envolant... |
Ma docteur m'a fait la remarque que je suis courageuse pour en avoir parler à mes collègues. Le suis-je ? Je me le demande encore. J'ai pu en parler à mes collègues parce que je voulais être honnête avec elles.Comment expliquer une semaine arrêt maladie sans avoir l'impression de leur mentir. Je ne leur pas dit le jour même où je l'ai su. Cela m'a pris trois ou quatre jours avant d'expliquer d'abord à S. ce qui n'allait pas avec moi.
M. je ne pouvais lui cacher. Je ne pouvais pas lui envoyer un texto lui disant : oh, je suis en arrêt pour la semaine, sans lui expliquer pourquoi.
J'avais peur de leurs regards mais finalement non. Il n'y a aucun cliché. Chacune d'elles ont soit un membre de la famille, proche, soit un ami qui est concerné par cette maladie.
Suis-je courageuse ? Mon cerveau reste par moment à bloquer lorsque je souhaite / cherche une idée art plastique :( Soit j'ai l'idée mais n'arrive pas à la poser sur papier.
Suis-je courageuse ? Comme je l'ai expliqué à la petite dame professionnelle, il y a deux copines à qui je n'ai pas parlé de ma maladie...parce que je suis sur que pour elles, comme pour la mère de mon filleul, c'est à cause de Bisounours : quitte le, et tout ira pour le mieux. Mais je sais très bien que ce n'est pas le cas. De plus j'ai bien peur que se soit des personnes qui pensent me connaître mais en fait ne savent rien de mon passé...
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